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La Tunisie entre dans l'ère de l'écosystème technologique
Avec le «Startup Act»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 04 - 2018

Au cours des dix dernières années, le déploiement des écosystèmes technologiques locaux en Afrique a été couronné de succès. Malgré l'absence d'une législation favorable à un tel environnement digital, un pays comme l'Algérie a tout intérêt à étudier les recettes de ce succès, et s'en inspirer à l'heure où le numérique devient le moteur principal du développement économique de demain.
Plusieurs gouvernements africains se préoccupent davantage de la manière de stimuler les écosystèmes naissants du digital. Avec la récente adoption d'une loi baptisée «Startup Act», la Tunisie devient un exemple significatif de pays qui ont défini la politique adéquate en matière de croissance des start-up. «C'est une loi révolutionnaire», a indiqué Anouar Maârouf, ministre des Technologies de la Communication et de l'Economie numérique, estimant que son adoption constitue «un premier pas vers la voie de l'édification de l'avenir du pays». «Ce projet intervient en réponse à un appel lancé par les jeunes, et permettra d'aplanir les obstacles qui entravent la mise en œuvre de leurs projets. Il est de nature à créer une dynamique économique en attirant les investisseurs et les promoteurs tunisiens résidents à l'étranger», a-t-il ajouté. Ainsi, après deux années de délibérations avec les législateurs impliquant les entrepreneurs, la société civile et les investisseurs, le «Startup Act» est venu concurrencer les secteurs traditionnels de l'économie tunisienne, comme le tourisme et l'agriculture, en mettant les technologies du numérique au cœur de la transformation digitale de cette économie. Ce projet de loi provient d'une initiative lancée par des entrepreneurs et investisseurs en collaboration avec les autorités gouvernementales, et ce, afin de remédier aux carences réglementaires auxquelles font face les start-up. Cette loi prévoit notamment le soutien financier aux start-up en leur accordant des exemptions d'impôt, des aides budgétaires destinées à l'importation des composants électroniques et au paiement des liens sponsorisés sur les réseaux sociaux et d'autres avantages salariaux pour les travailleurs et fondateurs, et autres aides nécessaires aux procédures de dépôt de brevets à l'international.
L'encadrement juridique freinera l'exode des talents
«Startup Act» apporte également des explications sur le profil des compagnies qui ont le droit d'utiliser le statut de «start-up» pour mettre l'économie tunisienne sur l'orbite digital. Les développeurs n'ont le droit d'étiqueter leurs entreprises en start-up qu'après avoir répondu aux cinq critères essentiels. Toute société qui n'a pas existé pendant huit ans ouvre le droit à devenir start-up. Le nombre de ses employés ne doit pas dépasser 100. Deux tiers de ses actionnaires doivent être des fondateurs, investisseurs providentiels ou des fonds de couverture. La start-up doit posséder un modèle d'affaires innovateur basé principalement sur la technologie et fournir des activités qui font appel aux nouvelles technologies pour contribuer efficacement à la croissance économique du pays. Selon certains avis d'observateurs, l'encadrement juridique des activités des start-up tunisiennes freinera l'exode des talents vers les grandes entreprises mondiales, un fléau considéré comme une hémorragie pour les ressources humaines qualifiées de la Tunisie, contribuera à combler les carences financières et permettra à plus de développeurs de réaliser leurs rêves en créant leurs start-up. D'autres experts, qui sont persuadés que le «Startup Act» aura un important impact sur l'économie tunisienne, estiment que cette loi ne constituera aucunement une panacée pour l'ensemble des problèmes rencontrés par les start-up locales. Pour eux, le gouvernement tunisien est appelé à affirmer avec force son engagement pour la protection de la vie privée des internautes et surtout à assouplir ses pouvoirs de surveillance d'internet. Quelques jours après l'adoption de la loi, Google a commencé à soutenir les paiements marchands en Tunisie. Une manière de donner un coup de pouce pour les start-up technologiques locales.
F. F.


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