L'attaquant de Chelsea Alvaro Morata s'est dit hier heureux de retrouver l'équipe d'Espagne après avoir vécu une dernière saison délicate aux airs de «désastre», conclue sur une non-sélection pour le Mondial-2018 cet été, «un moment assez difficile» pour lui. «Cela a été un moment assez difficile parce que je m'attendais à être retenu» pour la Coupe du monde, a raconté hier l'avant-centre (25 ans) en conférence de presse au centre d'entraînement de la Roja. «L'an passé, je n'étais pas heureux», a-t-il expliqué. «La saison avait bien commencé mais elle a fini en désastre, je ne savais plus où j'étais quand je rentrais sur le terrain.» Formé au Real Madrid, révélé à la Juventus Turin, Morata a dit avoir envisagé cet été de revenir en Espagne ou en Italie pour relancer sa carrière. Mais l'arrivée à l'intersaison de l'entraîneur italien Maurizio Sarri à Chelsea l'a séduit et lui donne l'ambition «d'être heureux et de faire une grande saison à Chelsea (...) Si je fais bien les choses (en club), cela m'aidera à continuer à être convoqué», a souligné l'attaquant originaire de Madrid, disant «apprécier» le nouveau sélectionneur espagnol Luis Enrique. «Nous n'avons pour l'instant eu que deux entraînements avec lui mais il demande beaucoup d'intensité, beaucoup de concentration. Il m'a semblé être une personne sincère, qui brûle de gagner», a souligné Morata. Luis Enrique, nommé cet été dans la foulée de l'élimination décevante de l'Espagne en huitièmes de finale du Mondial-2018, doit reconstruire l'équipe d'Espagne après les retraites internationales de plusieurs icônes comme Andrés Iniesta, David Silva ou Gerard Piqué. L'ancien technicien du FC Barcelone débute sur le banc de l'Espagne samedi en Ligue des nations contre l'Angleterre, avant la réception de la Croatie mardi prochain à Elche (est de l'Espagne).