La fermeture mardi dernier de la source Ansay dans la localité de Taskifet dans la commune d'El Milia par le président de l'Assemblée populaire communale Omar Boujouidja, dans la wilaya de Jijel, à cause de la qualité suspecte de son eau, vient de connaître un nouveau rebondissement. Des citoyens de la commune d'El Milia ont tenu, hier dimanche, un rassemblement devant le siège de la mairie en signe de protestation contre cette fermeture et exposent le problème de l'alimentation en eau potable qui se pose avec acuité dans la deuxième commune de la wilaya, a-t-on appris auprès d'une source locale. La même source a ajouté que cette crise s'est accentuée il y a quelques jours après la fermeture de la source de Ansay par le président de l'Assemblée populaire communale, Omar Boujouidja, suite à des suspicions quant à la qualité de son eau. Il convient de souligner que la fermeture de cette source a été prise sur la base des analyses bactériologiques qui ont montré que son eau est impropre à la consommation. Par ailleurs, les appréhensions quant à l'apparition des maladies à transmission hydrique hantent toujours les esprits des responsables locaux. Les citoyens protestataires, essentiellement venus des localités de Ouled Ali, Tabereheit, Bouteyasse, estiment que cette fermeture a accentué cette crise car ils s'approvisionnaient à partir de cette source. Il faut rappeler que 24 gérants de camions-citernes, qui ont des agréments, s'approvisionnent de cette source sans compter d'autres qui s'alimentent d'une manière clandestine, a-t-on appris du président de l'Assemblée populaire communale. Le mouvement de protestation relance de nouveau le problème de l'alimentation en eau potable dans cette région appelée à devenir un pôle économique avec la zone industrielle de Bellara. A noter que le projet de l'alimentation en eau potable des communes d'El Milia, Ouled Yahia Khedrouche, Settara, Gheballa, Sidi Maârouf, Ouled Rabah et la zone industrielle de Bellara à partir du barrage de Boussiaba, dont l'inscription remonte au 13-2-2011 pour une autorisation de programme qui a fait l'objet de deux réévaluations pour un montant de 930 milliards de centimes, accuse un énorme retard en dépit de discours de tout va bien du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, lors de sa dernière visite à la wilaya de Jijel. Bouhali Mohammed Cherif