Le Premier ministre devrait présenter, aujourd'hui mardi, le projet de révision constitutionnelle adopté dimanche en Conseil des ministres, par-devant les membres de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'Assemblée populaire nationale. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Un conclave élargi aux présidents des groupes parlementaires au sein de la Chambre basse du Parlement, qui intervient au lendemain d'une réunion ayant regroupé le président de l'Assemblée populaire nationale avec les membres du bureau de la Chambre basse du Parlement avec comme ordre du jour, l'étude du projet de révision constitutionnelle. Une commission qui devra, au bout de débats autour de cette mouture finale du projet de Constitution, établir un rapport préliminaire qui sera soumis en plénière de l'Assemblée pour adoption, après demain, jeudi. Un débat limité vu que le projet, dit-on, est le fruit de concertations politiques entre partis, personnalités nationales et acteurs de la société civile. La même célérité dans le traitement du projet est prévue au niveau du Conseil de la Nation, dont les membres auront à l'adopter à la fin de cette semaine ou au tout début de la semaine prochaine, tout au plus. Ce qui permettra au président de la République de pouvoir convoquer le corps électoral pour le 1er novembre prochain dans les délais qu'impose la loi portant régime électoral, soit le 16 septembre prochain. L'article 208 de la Constitution énonce, en effet, que «la révision constitutionnelle est votée en termes identiques par l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la Nation, dans les mêmes conditions qu'un texte législatif», et qu'elle est «soumise par référendum à l'approbation du peuple dans les 50 jours qui suivent son adoption». Il faut relever que le projet de révision de la Constitution constitue la priorité des priorités du président de la République, dans le sillage de l'édification de «l'Algérie nouvelle», autre projet phare qui lui tient à cœur. Une révision «impérative» car, a expliqué le chef de l'Etat lors du Conseil des ministres d'avant-hier, «il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple». En aval de ce projet de révision constitutionnelle, l'adaptation de nombre de lois à la nouvelle ère, à la faveur de la réforme globale de l'Etat et de la réhabilitation de ses institutions et de son autorité», a ajouté Abdelmadjid Tebboune. M. K.