Sans attendre la tenue de la réunion du bureau fédéral, ce jeudi, il est quasi-certain que le Championnat de ligue 1 de l'exercice 2021-2022 se tiendra avec 18 clubs. Pas un de plus. Alors que des voix s'égosillent pour appeler à l'arrêt du Championnat de ligue 1, avec les conséquences que cela entraînerait, une telle mesure sur le titre, de la relégation et de places internationales à attribuer, la FAF a coupé l'herbe sous le pied des «spéculateurs» en annonçant hier un Championnat à 18 clubs lors de l'exercice à venir dont le début pourrait intervenir à la mi-octobre. Hier, dans un communiqué, l'instance de Charefeddine Amara a informé l'ensemble des clubs qui feront partie du challenge national de ligue 1 la saison prochaine qu'ils doivent présenter à l'Organe de première instance (OPI), un dossier actualisé pour l'obtention de la licence de club professionnel, comme par ailleurs exigé par la CAF. Le document publié sur le site de la FAF et qui porte également la signature de la LFP exige des clubs classés entre la 1re place et la seizième place à la fin de cet exercice de transmettre 15 documents des 19 pièces fixant la qualité de club professionnel. Pour les deux promus en Ligue 1, le HB Chelghoum Laid et le RC Arbaâ, leur dossier à déposer chez le secrétariat général de la FAF devront comporter les 19 pièces parmi lesquelles une copie de la carte fiscale certifiée à l'originale (document numéro 3), le règlement intérieur à la SSPA coté et paraphé par l'inspection de travail (document numéro 7), une copie certifiée conforme des statuts de l'association des supporters (document numéro 10) et enfin le bilan prévisionnel sur 3 ans. A la fin du communiqué, il est stipulé que la licence de club professionnel est obligatoire au titre la saison 2021-2022. Prélude à la Superligue africaine ? L'ancien bureau fédéral avait annoncé le lancement de cette opération à partir de la saison en cours (2020-2021) et les clubs engagés ont été chapeautés par des bureaux d'étude affectés de la convention bilatérale de mise à niveau du management. Elle (l'opération, ndlr) était supervisée par la DCGF/FAF et a eu l'aval de la CAF, version Ahmad Ahmad, dont l'intention était une élite parmi l'ensemble des ligues professionnelles en Afrique. L'arrivée aux commandes de la Confédération africaine de football du Sud-Africain Patrice Motsepe semble avoir précipité les choses puisque le projet qui devait être effectif à compter de la saison 2022-2023 a toutes les raisons de se faire une année plus tôt. La CAF ayant récemment interpellé les associations nationales qui lui sont affiliées pour se préparer au lancement de la Superligue africaine. Et la FAF semble s'exécuter à cette «directive» qui risque de décevoir bien de clubs nationaux parmi ceux qui figurent en bonne posture au classement de la ligue 1. En effet, des indiscrétions laissent entendre que la participation à cette nouvelle épreuve serait «sélective» et dépendrait de paramètres qui n'ont rien à voir avec les performances actuelles des clubs. D'autres critères, populistes pour la plupart, comme le palmarès et l'attractivité du club sur le plan local, semblent avoir été retenus par les «penseurs» de la CAF qui promettent, grâce à la manne générée par les droits TV, les millions de dollars aux participants et davantage pour les lauréats. M. B.