Le ministère de l'Industrie pharmaceutique rassure les patients diabétiques sur la disponibilité des médicaments. Benbahmed, qui poursuit son plan d'action de baisser la facture d'importation des médicaments, a annoncé une baisse de 20% sur le prix des insulines importées ainsi que le lancement de deux unités de production d'insuline d'ici 2022. Que les patients diabétiques se rassurent. Lotfi Benbahmed a, visiblement, voulu rendre hommage, à sa manière, aux patients diabétiques, à l'occasion de la célébration, hier, de la Journée mondiale du diabète. Lotfi Benbahmed, qui a rassuré sur la disponibilité des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux nécessaires à la prise en charge du diabète, a également annoncé une baisse de 20% sur le prix des insulines importées. Cet acquis, souligne le ministère de l'Industrie pharmaceutique, va permettre de réduire considérablement la facture d'importation des médicaments ainsi que le montant des dépenses des caisses de Sécurité sociale pour la prise en charge du diabète. Le département de Benbahmed, qui a tenu des réunions accélérées avec les laboratoires pharmaceutiques de fabrication d'insuline, a annoncé également le lancement, d'ici l'horizon 2022, de deux unités de production d'insuline en Algérie. S'agissant de l'une des insulines rapides qui connaissait une tension sur le marché, ajoute la même source, une quantité de plus de 200 000 unités a été réceptionnée le 9 novembre dernier dont 100 000 ont été distribuées et 100 000 autres sont en cours de libération, « additionnellement à une quantité de 250 000 boîtes qui sera réceptionnée dans les prochaines semaines, ce qui permettra de couvrir largement les besoins du marché national en insulines rapides pour cette fin d'année », assure le département de Benbahmed, qui souligne que l'ensemble des programmes d'importations pour l'exercice 2022 seront signés avant le 18 novembre 2021. Le ministère de l'Industrie pharmaceutique rappelle, également, que des réunions sont régulièrement tenues avec l'ensembles des partenaires prescripteurs, experts cliniciens, opérateurs, distributeurs pharmaciens, ordres et syndicats, ainsi que les associations de patients à leur demande, au sein de l'Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, pour dégager des solutions idoines et pérennes à même d'assurer une disponibilité continue et garantir ainsi l'accès des soins aux patients. «Après des années de pénuries récurrentes et de régulation improbable faisant la part belle à l'importation au détriment de la production nationale, une plateforme numérique recueillant l'ensemble des programmes de production et d'importations, ainsi que les stocks des établissements pharmaceutiques a été mise en place, permettant ainsi une meilleure anticipation d'éventuels problématiques d'approvisionnement de matières premières et de produits finis, notamment liées aux perturbations du marché international induites par la pandémie de Covid-19 », rappelle le département de l'industrie pharmaceutique. Cette plateforme n'est cependant pas totalement opérationnelle, regrette ce département, pour les produits hospitaliers. La raison ? La partie concernée, explique-t-on, ne s'est pas encore conformée à l'obligation réglementaire de communiquer ses stocks afin d'anticiper d'éventuelles ruptures de médicaments essentiels, notamment d'oncologie. Le département de Lotfi Benbahmed rappelle également qu'après «la mise en place des réformes structurelles désormais opposables par la législation et la réglementation en vigueur, le ministère de l'Industrie pharmaceutique poursuit avec abnégation, dans le cadre strict de ses attributions, son plan d'action, dans la sérénité et la concertation avec l'ensemble des parties soucieuses de la protection de la santé publique, du respect des institutions et de l'intérêt national ». S. A.