La Fédération nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FNESRS), relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a organisé, hier, à l'Ecole normale supérieure El-Katiba-Assia-Djebar de Constantine, une rencontre nationale sur la révision des statuts de l'enseignant chercheur et du chercheur permanent (décret exécutif 130-08 daté du 3 mai 2008), et les propositions de modification et d'amélioration de ce texte et de la situation professionnelle de l'enseignant universitaire à la lumière des textes en vigueur. À travers l'ouverture de ce dossier, le secrétaire général de la fédération, le Pr Messaoud Amarna, a indiqué que « cette rencontre est venue couronner le parcours de la fédération dans sa démarche pour atteindre son objectif, celui de l'actualisation des statuts de l'enseignant chercheur et du chercheur permanent pour qu'ils soient en adéquation avec les exigences professionnelles et sociales des franges concernées et assurer la meilleure performance et un rendement optimal », soulignant le rôle de l'université en tant que locomotive du développement du pays. Le SG de la FNESRS a précisé que « son organisation annoncera ses propositions concernant la révision des statuts bientôt ». Après la réunion de son bureau exécutif le 3 novembre dernier à l'université de M'sila, les mécanismes et modalités de rédaction des propositions ont été arrêtés selon le syndicaliste. Tout en insistant sur le caractère prioritaire de la question, le Pr Amarna n'a pas caché son satisfecit quant aux décisions annoncées dernièrement lors du dernier Conseil des ministres portant notamment sur la préservation du pouvoir d'achat du citoyen, à travers l'augmentation du point indiciaire dans la Fonction publique et la réduction de l'impôt sur le revenu global (IRG). Il a saisi l'occasion pour revenir sur le message du président de la République prononcé à l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire 2021-2022 où il avait souligné l'importance qu'accorde le gouvernement aux enseignants universitaires et annoncé une réforme de leur statut avec le renouvellement de son engagement de leur accorder les plus hauts grades de la Fonction publique. Une promesse qui devra placer les universitaires au sommet de la pyramide en matière de considération de l'Etat algérien. Pour rappel, le chef de l'Etat a appelé à la mise en place de l'arsenal juridique nécessaire à l'effet de promouvoir sur le terrain l'autonomie de gestion des universités, conscient de l'importance de donner une perspective positive à un secteur déterminant dans le développement économique et scientifique du pays. Abordant les questions des revendications sociales des enseignants universitaires et à leur tête le problème du logement, le SG de la FNESRS a assuré que « la tutelle a confirmé le suivi et le traitement de toutes les plaintes enregistrées concernant le logement» en précisant que son organisation soumettra, dans les prochains jours, « un projet qui devrait assurer la prise en charge de tous les demandeurs de logements de ce secteur », sans oublier la question relative au fonctionnement des œuvres sociales. Le même responsable notera l'importance de coordonner les efforts en se basant sur le dialogue et la concertation et l'appui à tout effort sincère au service de l'université algérienne outre la détermination des mécanismes de travail entre le département de Benziane et la FNESRS d'une manière optimale et efficace à même d'ouvrir de nouveaux horizons pour consacrer les actions participatives. Ilhem Tir