L�acquisition et le transfert des technologies, le d�veloppement de l�innovation et la protection intellectuelle suscitent le questionnement, le d�bat continu. L�occasion en a �t� donn�e, hier, � la r�sidence El-Mithak, lors d�une conf�rence anim�e par le directeur g�n�ral de l�Organisation mondiale de la propri�t� intellectuelle (OMPI), Francis Gurry, sous l��gide du Conseil national �conomique et social (Cnes). Ainsi, des experts, des institutionnels et des op�rateurs �conomiques se sont interrog�s sur la capacit� de notre pays, lanc� dans un processus de d�veloppement, � pouvoir acqu�rir les technologies. Voire, des critiques et un proc�s en r�gle ont �t� dress�s � l�encontre de l�OMPI, une agence sp�cialis�e du syst�me onusien et soucieuse d�un �quilibre entre la production, la diffusion de la technologie et la protection intellectuelle et d�une action multilat�rale et non monopolistique. Et cela m�me si M. Gurry a insist� sur la n�cessit� d�encourager le transfert technologique et l�innovation, la cr�ation, l�investissement dans la recherche-d�veloppement, par le biais d�une strat�gie propre mais non conditionnelle, �l�Alg�rie ne pouvant rien exiger�, dira-t-il cependant. M�me si la possibilit� reste ouverte � l�Alg�rie, dont les brevets d�pos�s � l��tranger augmentent, tant d�acheter des brevets technologiques �trangers et acqu�rir des process et des technologies que de participer activement aux plateformes virtuelles et r�seaux sociaux mondiaux. N�anmoins, le pr�sident du Cnes, Mohamed-Seghir Bab�s, a �voqu� le renforcement de la coop�ration entre l�instance consultative et l�OMPI. En ce sens, la mise en place d�un comit� national ad hoc dans le domaine de la protection intellectuelle est envisag�e, selon M. Bab�s.