Par Kader Bakou Si l�homme, l�esp�ce dominante sur la Terre, venait � dispara�tre (ou disons � �migrer vers une autre galaxie), la vie sur la plan�te ne s�en portera que mieux. Du jour au lendemain plus de pollution, car toutes les usines, les engins, les v�hicules, les avions, etc., vont s�arr�ter et toute activit� industrielle va cesser sur-le- champ. Les deux moiti�s de la plan�te seront, � tour de r�le, �clair�es par la lumi�re du soleil ou plong�es dans un noir total, qui ne sera plus jamais troubl� par la moindre lumi�re artificielle. Quelques semaines suffiront, certainement, aux oc�ans et aux mers pour redevenir clairs comme l�eau de roche. Sur le plancher des vaches, la v�g�tation repoussera partout, y compris sur le macadam des m�galopoles. Les esp�ces animales sur terre et en mer (except�es celles que l�homme a d�j� extermin�es) ne seront plus en danger d�extinction. Idem pour les arbres et les esp�ces v�g�tales. Tr�s vite, va s��tablir (ou se reconstituer) un �quilibre entre les pr�dateurs carnivores, le gibier herbivore et la flore, profitable � tous. Le r�chauffement climatique ne menacera plus la Terre et aucune esp�ce animale ou v�g�tale ne courra le risque de voir le climat auquel elle est habitu�e changer et mettre, ainsi, son existence en p�ril. Quelque si�cles plus tard (c�est rien � l��chelle cosmique), les villes seront redevenues des for�ts et les oiseaux chanteront sur les vestiges des immeubles � moiti� cach�s par les plantes. Aucune explosion ne les effrayera. L�homme, cet animal dou� de d�raison, n�est plus l� pour faire la guerre� K. B.