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Vers une transhumance intersatellitaire ?
Publié dans Info Soir le 01 - 07 - 2010

Vérité n Oui, notre planète est malade est bien malade et les 120 chefs d'Etat qui se sont réunis à son chevet à Copenhague ,ne pouvaient que constater les dégâts.
Elle est malade au point que toutes les choses, à savoir épiloguer sur qui a pollué, qui ne l'a pas fait, qui doit payer et qui doit encore continuer à polluer ne résoudront pas le problème, au contraire elles le compliqueront.
Sans entrer dans les détails d'une polémique stérile, disons qu'il y a des pays qui ont largement contribué par leur émission de gaz, à effet de serre, à perturber les écosystèmes pour promouvoir leur développement, d'autres qui commencent à le faire pour les mêmes raisons et enfin la grande majorité qui subit cette pollution imposée et dont elle n'est en aucune manière responsable.
Pour l'instant, les climats sont complètement déréglés et on ne sait pas trop quand commence l'hiver, où finit le printemps et quand débute l'automne.
Les blessures causées à la planète sont apparemment irréversibles. Et comme le cycle des saisons est complètement désarticulé, que la température augmente en même temps que le niveau des océans, les premières victimes climatiques chassées de leur sol par la remontée des eaux ne savent plus où aller. Au Bangladesh, des pans entiers de territoire sont rongés par la mer qui pénètre à l'intérieur des terres.L'Afrique, victime de la surexploitation mercantile des forêts et dont ne profitent que des multinationales, le même phénomène et les mêmes dégâts y sont observés.
Des lacs ont complètement disparu ne laissant derrière eux qu'un sol craquelé, fendu et quasiment lunaire. Les neiges éternelles qui culminaient au sommet du Kilimandjaro, ne sont plus qu'un lointain souvenir. Des espèces de la flore et de la faune ont entièrement disparu.
Et la fonte des glaces aux deux pôles risque à terme d'exterminer les derniers ours blancs.
Et dans ce cataclysme qui ne dit pas son nom, des scientifiques que rien n'arrête, pensent déjà à construire une station de vie sur la lune pour permettre plus tard au genre humain d'occuper et de coloniser la planète Mars…
La grande transhumance intersatellitaire de l'humanité est de toute évidence annoncée et peut être même programmée.
Mais, en attendant que les terriens quittent leur planète-mère pour émigrer dans les étoiles de la galaxie solaire, des chercheurs viennent de trouver la parade au réchauffement climatique. Pour protéger la planète contre les rayons du soleil, ils proposent d'envoyer des milliers de plaques capables d'absorber la chaleur du soleil en orbite autour de la terre. Problème : cela coûtera aux contribuables américains la bagatelle de 200 milliards de dollars.
Pour mettre un frein à la pollution de CO2, les Européens, jamais à court d'idées, ont inventé une nouvelle taxe qu'ils ont appelée la taxe carbone.
Ils visent évidemment les produits énergétiques comme le gaz et le pétrole et comme nous commercialisons ces produits en Europe, nous sommes les premiers pénalisés.
Nos partenaires européens seraient bien avisés de taxer le charbon. Ils le produisent en quantités considérables et ils polluent deux fois plus que les carburant actuels.


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