R�unies, hier, � l� occasion de la c�l�bration de la journ�e internationale de la profession, les sages-femmes ont rappel� qu�en d�pit des acquis obtenus dans le cadre du nouveau statut, l�une de leurs revendications parmi les plus importantes reste la valorisation de leur exp�rience et la poursuite de la formation. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La journ�e organis�e par l'Union nationale des sages-femmes alg�riennes (UNSFA) a permis aux pr�sents de revenir sur les r�alit�s de la profession et les nouvelles dispositions du statut des sages-femmes. En marge de la rencontre, Mme Chetti Rachida, membre des bureaux de l�Union nationale de sages-femmes et du syndicat de la profession, a insist� sur l�importance de l�exp�rience accumul�e et la n�cessit� d�aboutir � un dipl�me qui consacrerait les ann�es de travail. Selon la syndicaliste, les discussions se poursuivent avec les responsables de la tutelle sur ce point de revendication. Elle indiquera que le classement des sages-femmes ayant plus de dix ans d�exp�rience doit atteindre la cat�gorie 12. �Cela doit se faire automatiquement comme cela a �t� le cas pour les m�decins et les dentistes, alors pourquoi pas pour nous ?� a indiqu� Mme Chetti. Elle expliquera aussi que les professionnelles ont �mis des r�serves sur certains points du statut des sages-femmes. Il s�agit notamment, selon l�intervenante, de la suppression du programme d�espacement des naissances du statut des sages-femmes. �La prise en charge de l�espacement des naissances est un acquis de notre profession depuis l�ann�e 1991 et nous voulons le garder�, a d�clar� Mme Chetti. Promulgu� le 20 mars dernier, le statut des sages-femmes sera bient�t mis en application, selon Mme Akila Guerrouche, pr�sidente de l�UNSFA. Elles devraient b�n�ficier d�une augmentation de salaire � hauteur de 80% qui sera applicable � partir du mois de juin procha�n. Les intervenantes pr�ciseront, par ailleurs, que gr�ce � ce nouveau statut, trois instituts sup�rieurs sp�cifiques � la formation des sages-femmes seront op�rationnels � Annaba, Tlemcen et Tizi-Ouzou. �Le nouveau statut est une reconnaissance de notre m�tier et une r�habilitation�, a assur� Mme Guerrouche, notant, par ailleurs, la particularit�, le stress et les pressions subies lors de la pratique de la profession des accouchements. Elle pr�cisera qu�une sagefemme alg�rienne assure jusqu�� 1 000 accouchements par an et plus dans certaines zones. L�Alg�rie compte pr�s de 8 000 sages femmes alors que le pays enregistre pr�s de 900 000 naissances par an. �D�sormais, avec le nouveau statut, la sage-femme suivra un cursus universitaire de cinq ans�, a soulign� Mme Guerrouche. Les sages-femmes en exercice b�n�ficieront d�une formation continue obligatoire, selon l�intervenante.