Pr�s de10 000 familles habitant 5 572 chalets en pr�fabriqu� dans la ville des Ponts b�n�ficieront, au cours de cette ann�e, d�un programme sp�cial portant �restructuration� des sites urbains abritant ce genre de constructions, a indiqu�, samedi, le wali de Constantine, M. Bedoui, lors d�une r�union de travail tenue au si�ge de l�APW. A cet effet, une enveloppe financi�re de 750 milliards de centimes a �t� d�gag�e sur le Fonds national de l�aide au logement (Fonal) pour la r�alisation de cette op�ration visant la restructuration des chalets en question. En clair, l�op�ration consistera, a expliqu� le premier responsable de l�ex�cutif, en �la reconstruction des chalets en dur sur le m�me terrain o� ils sont �rig�s �. Dans ce sens, il fera savoir que le foncier sur lequel ces b�tisses seront construites sera c�d� � titre gracieux aux occupants conform�ment � la r�glementation en la mati�re. Ces derniers b�n�ficieront, par la suite, chacun de son propre titre de propri�t�. Pour cela, une aide financi�re individuelle de 700 000 DA sera vers�e par les pouvoirs publics aux concern�s afin de leur permettre de reconstruire leur nouvelle habitation en dur. Aussi, des cr�dits bancaires � taux bonifi�s leur seront accord�s � ce titre. Le volet recensement sera pris en charge par des commissions ad hoc pr�sid�es par les chefs de da�ra. Cependant, aucune date pr�cise pour le d�but de la reconstruction des chalets n�a �t� avanc�e. Abordant le cas des chalets de la cit� Sotraco, en contrebas de la cit� El Bir, dans le secteur urbain Boudra�-Salah, le wali de Constantine pr�cisera que ses habitants seront relog�s dans des appartements neufs en raison de la pr�sence de risques de glissement de terrain. Il convient, � ce titre, de rappeler que la cit� a �t� construite en 1979, sur un terrain glissant pour abriter des familles sinistr�es des quartiers de Souika, Rahbet Essouf et Echara�, pour �une p�riode transitoire� ne devant pas exc�der cinq ann�es. Depuis, le provisoire s�est �ternis�. S�agissant des contours purement techniques de l�op�ration, aussi compliqu�e que risqu�e en raison de la pr�sence de l�amiante, deux bureaux d��tudes publics ont �t� d�sign�s pour pr�senter une �tude portant sur les modalit�s inh�rentes aux variantes de reconstruction pouvant �tre retenues. Cela �tant, aucune explication concernant les modalit�s d�intervention pour la conduction des op�rations de �d�samiantage�, hautement risqu�es et n�cessitant, notamment, une grande ma�trise technique, n�a �t� donn�e.