Le feuilleton de la F�d�ration alg�rienne de boules conna�t un nouvel �pisode. Les accusations port�es par le pr�sident de la FASB, El-Hadi Makboul, n�ont pas manqu� de soulever la r�action des membres de la cellule de crise install�e � l�issue de la derni�re session extraordinaire tenue � l�ENV de Tamentfoust, le 10 juin dernier. Lors de leur visite � notre r�daction, lundi apr�s-midi, des membres de ladite cellule, � savoir Abdelkader Triaki, Abdelaziz Rih et Yousfi Mehdi, ont port� de graves accusations � l�encontre du premier responsable du BF de la FASB. �C�est un pr�sident aux abois qui est en train de tirer sa derni�re cartouche�, nous dira M. Triaki, ancien pr�sident de la FASB, actuel pr�sident de la Conf�d�ration africaine de billard. Preuves � l�appui, ce dernier confond M. Makboul � qui il d�clare solennellement la guerre. �Quand on falsifie des documents portant sur les mandatements qu�auraient sign�s des membres de l�AG avant le conclave du 9 avril, il est vrai, on ne peut qu�oser de telles accusations farfelues � notre encontre. Ce monsieur qui se croit tout permis, a �t� derri�re une man�uvre scabreuse que les membres de l�AG, ceux qui n�avaient pas assist� � ladite assembl�e d�avril dernier, d�noncent. Un pr�sident de ligue d�missionnaire (M�sila), un autre qui a choisi de se conformer � la r�glementation en rapport avec le cumul (Blida), ceux qui n�ont jamais cautionn� la mascarade (Alger, Bordj Bou Arr�ridj, Boumerd�s, Tipasa et A�n T�mouchent) ou bien ce pr�sident tantot pr�sent tantot absent � l�AG du 9 avril et dont la ligue n�active plus depuis 2008 (Chlef), sans oublier les nombreuses personnes, dont des journalistes, invit�s � cette m�me AG et qui ont� �marg� sur la feuille de vote. De tels griefs sont passibles d�actions en justice. Ce n�est pas notre r�le car, nous estimons que le sport doit se jouer sur un terrain pas devant les tribunaux. Nous avons saisi les services du minist�re de la Jeunesse et des Sports de m�me que ceux de l�Int�rieur. Notre action n�est pas une vengeance. La discipline baigne dans le chaos et nous voulons assainir, pas d�truire�, s��crit, quant � lui, Abdelaziz Rih. L�ancien pr�sident de la FASB pense que l�actuel bureau de la f�d�ration active dans l�ill�galit� dans la mesure o� certains de ses membres cumulent des fonctions techniques et f�d�rales, ce que la loi r�prouve. Le bras de fer engag� par les deux parties devrait conna�tre de nouveaux d�veloppements. Le long feuilleton se poursuivra tant que la tutelle ne prend pas ses responsabilit�s.