Un grand mouvement de contestation a �t� signal� � travers plusieurs cit�s de la ville de Skikda. Les sc�nes de saccage d�abribus, de lampadaires, de plaques de signalisation et m�me de d�vidoirs ont donn� une triste image aux ruelles. Les jeunes ont �galement, en signe de protestation et aussi par imitation, proc�d� � la paralysie de la circulation. Ce qui a eu un impact n�gatif sur les affaires courantes et le d�placement A�d El Fitr oblige, de beaucoup de familles. On ne d�plore aucune arrestation apr�s les confrontations souvent muscl�es entre forces de l�ordre et contestataires. Merdj-Eddib, dans la zone sud de Skikda, a connu probablement la protestation la plus violente, qui s�est d�roul�e dans la nuit. Trois jours sans �lectricit� n�est pas rien pour une cit� connue pour ses chaleurs suffocantes, car implant�e dans une cuvette et ses moustiques, du fait de la prolif�ration des avaloirs. Selon des sources concordantes, la voie principale a �t� le th��tre d�une confrontation entre les �l�ments de la BMPJ et des jeunes r�clamant sans cesse le r�tablissement de l��nergie �lectrique ou du moins l�explication par la partie concern�e des causes de cette coupure. Quelques heures avant, aux environs de 16 h au niveau de la plus grande cit� de Skikda, Zeramna, limitrophe � la commune de Hamadi-Krouma, se trouvant en amont de Merdj- Eddib, les jeunes, plus nombreux qu�ailleurs ont proc�d� � la paralysie de la circulation et la d�molition des d�vidoirs. Cela a failli tourner � la bagarre entre les habitants des immeubles et ceux des logements �volutifs. Le recours aux �p�es par quelques repris de justice a fait quelques bless�s. Sur la voie principale menant � la commune d�El-Hadaiek, les habitants de Zef-Zef (El- Haoues) ont proc�d� � la fermeture de la circulation automobile. Ils ont, en signe distinctif, allum� du feu, et des parcelles de vergers longeant la route ont �t� endommag�es. A quelques encablures, de la route reliant Boulekroua � Zef-Zef, une fourgonnette a �t� plac�e en milieu de la route, barrant ainsi le passage aux automobilistes. Le jour d�avant, c�est � la cit� des Fr�res-Saker que la circulation automobile a �t� paralys�e. La chute d�un branchement a grill� trois conducteurs mettant dans le noir pour quelques heures cinq immeubles. La cause n�est autre que la rupture de l�alimentation de l��nergie �lectrique qui a dur� 4 jours. Les �quipes de la Sonelgaz sont, quant � elles, sur le qui-vive. On r�pare du mieux qu�on peut. A Merdj-Eddib, on a appris que ce sont des c�bles souterrains qui ont �t� touch�s, ce qui a n�cessit� l�apport d�engins venus de Constantine. Progressivement, la situation s�est am�lior�e dans beaucoup de quartiers. A relever que les �lus et les comit�s de quartier sont toujours aux abonn�s absents.