L�absence d�un laboratoire national des essais impacte n�gativement sur la pr�paration d�un accord alg�roeurop�en sur l��valuation de la conformit�. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - L�absence d�un laboratoire central de m�trologie a �t� soulev�e de nouveau, hier, � l�h�tel Hilton, lors d�un s�minaire de cl�ture du programme de jumelage Alg�rie-Union europ�enne (P3A) relatif � l�appui au minist�re de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement (MIPMEPI) pour la pr�paration d�accords avec l�Union europ�enne dans le domaine de l��valuation de la conformit�. Ainsi, un repr�sentant de l�organisme alg�rien d�accr�ditation Algerac, A. Toubal, a observ� que l�absence de ce laboratoire, dont la r�alisation a �t� initi�e sous l��gide du MIPMEPI, constitue un probl�me qu�il faut �r�gler�. Sinon, la cha�ne en mati�re d��talonnage et raccordement, impliquant notamment les laboratoires, risque d��tre rompue et, de ce fait, inefficace, comme explicit�. Voire la perspective relative � la signature d�un accord alg�ro-europ�en sur l��valuation de la conformit� (agreement on conformity assessment and acceptance of industrial products), en cours de pr�paration, et partant, la cr�ation � terme d�une zone de libre-�change alg�roeurop�enne qui implique le commerce de produits et processus industriels conformes risque de s��loigner. De fait, le renforcement de l�infrastructure qualit� dont la m�trologie, au-del� des actions initi�es par l�Office national de la m�trologie l�gale (ONML), constitue un aspect � approfondir encore, selon le chef de projet de jumelage au MIPMEPI, M. Drissi. Comme il reste encore � poursuivre le processus d�harmonisation de la r�glementation technique, s�assurer que les divers organismes concern�s s�impliquent davantage et compl�ter le corpus normatif alg�rien. Et d�autant que l�optimisation de la m�trologie l�gale n�cessite de la vigilance, l�Alg�rie n��tant pas un producteur important en mati�re d�instruments de mesure, selon le directeur g�n�ral de l�ONML, Sid-Ali R�da Ben El Khaznadji. Ce dernier estime que le d�lai de 18 mois allou� au P3A est insuffisant et qu�un �temps de r�flexion� est souhaitable pour assurer une meilleure tra�abilit�. Et cela m�me si la mise en �uvre du P3A, lanc� d�s janvier 2011 pour un co�t de 964 000 euros dont 90% ont �t� d�j� consomm�s, a enregistr� des r�sultats probants et exploitables sur le court terme, en termes de formation et de renforcement de la capacit� de l�administration centrale notamment.