KHEMIS-MILIANA Gigantesque op�ration d��radication des march�s informels Apr�s El Attaf, A�n Defla et Miliana, dimanche dernier ce fut au tour de la ville de Khemis-Miliana d��tre concern�e par l�op�ration d��radication des �talages du march� informel, � l�instar de celle d�j� entreprise dans d�autres grandes agglom�rations et wilayas du pays, notamment Alger, Chlef, Blida� Il y a quelques mois � peine, personne ne pensait que cette op�ration �tait possible � Khemis-Miliana tant la prolif�ration de ces �tals avait pris une proportion et une dimension inou�es, dans une anarchie totale, gangrenant surtout le centre-ville, envahissant places, quartiers, cit�s et m�me �tablissements scolaires et mosqu�es. Ici, les commer�ants n�ont pas �t� pris de court. Ils ont tous �t� avertis � l� avance de l�imminence du d�roulement de l�op�ration de nettoyage. Un recensement des concern�s a m�me eu lieu. Beaucoup de ces commer�ants n�ont pas attendu l�arriv�e des pelleteuses et autres engins. Les marchands de fruits et l�gumes on stopp� leur approvisionnement des jours avant, les autres ont trouv� d�autres endroits pour entreposer leurs marchandises en attendant que d�autres espaces leur soient attribu�s pour reprendre leurs activit�s dans des sites plus organis�s, plus salubres. Dimanche aux aurores, un dispositif s�curitaire qui a mobilis� quelque 800 policiers, agents et officiers, a pris position autour de tous les sites cibl�s, surtout au niveau de la place faisant face � la poste principale au centre-ville, et au niveau du march� appel� commun�ment Dala (couverture b�tonn�e de l�oued Boutane). Un total de 787 commer�ants se sont fait conna�tre, alors qu�une liste �tablie par les commer�ants eux-m�mes qui se sont r�unis ne porte que 187 noms, selon les informations que nous avons pu r�unir. D�s le lever du jour, camions et engins sont entr�s en action simultan�ment au niveau des diff�rents sites cibl�s. Sur les lieux, les services de s�curit� n�ont pas eu � intervenir et les op�rations ont d�but� dans le calme sous l��il approbateur et r�joui des tr�s nombreux curieux venus vivre cet �v�nement sans pr�c�dent. Cependant, si tout le monde a admis, bon gr� mal gr�, l�utilit� de cette action, revendiqu�e depuis longtemps par les habitants qui ont d�nonc� � maintes reprises le laxisme des responsables locaux qui se sont succ�d� � la t�te de l�APC et qui ont laiss� faire, il n�en demeure pas moins que tout le monde s�entend pour dire qu�il faut des solutions de substitution � ces jeunes et ces p�res de famille pour qu�ils puissent gagner leur vie honn�tement. A ce sujet, nous avons pos� la question au chef de da�ra pour savoir ce qui est pr�vu pour les concern�s. �Nous avons 131 emplacements pr�ts � �tre attribuer au niveau du march� construit dans le quartier la Cadat qui est tr�s fonctionnel, 165 locaux en cours de r�alisation au niveau de l�ancienne usine de carrelage sur une surface de 4 017 m2, 43 locaux vacants issus du programme des 100 locaux commerces par commune, soit 339 places qui seront attribu�es sur la base d�un dossier � d�poser au niveau de la cellule install�e � cet effet au si�ge de l�APC, dossier qui doit ob�ir � des crit�res bien d�finis, entre autres l�anciennet� dans l�activit�, l�int�ress� ne poss�dant pas d�autres locaux commerciaux. A cela, il faut ajouter les dizaines de locaux lou�s d�j� par le propri�taire � qui les immenses locaux des Galeries alg�riennes ont �t� c�d�s et affichant maintenant complet. Il faut noter aussi que cette op�ration n�est pas sans d�sorganiser, voire interrompre le circuit d�approvisionnement de la population, notamment en divers produits alimentaires. Par ailleurs, on craint que le temps de voir ces circuits commerciaux r�organis�s, les prix des produits vont grimper pour quelque temps, surtout � l�approche de l�A�d El Adha. Cette op�ration serait vaine s�il n�y aura pas de suivi dans l�application de la r�glementation et le respect strict des arr�t�s municipaux, pris en mati�re d�organisation de commerces, et ce, par tous les services concern�s, parall�lement � une sensibilisation de la population pour faire de la ville la plus peupl�e de la wilaya une cit� plus viable. Karim O. VESTIGES DE LA GUERRE D�ALG�RIE � BOUZEGU�NE Thana�mt 57 se lance dans la r�cup�ration des sites historiques De nombreux sites historiques, t�moins de l�histoire r�cente de la guerre d�Alg�rie et du sacrifice du peuple alg�rien disparaissent chaque jour du paysage � travers le pays, suscitant moult interrogations. Ainsi en est-il des gu�rites transform�es en fast-foods, de sites abritant les ex-sections administratives sp�cialis�es (SAS) mu�s en locaux commerciaux ou en coop�ratives immobili�res, de casernes et forts vers�s au profit de pseudo-projets . Ces vestiges qui �cumaient nos r�gions et dessinaient les reliefs montagneux comme t�moins de cette page glorieuse de la guerre d�Alg�rie se font de plus en plus rares ou sont d�figur�s � l�image de la gu�rite d�Assif Ousserdoun � Bouzegu�ne, qui abritait dans ses caves un passage secret, une poudri�re et une salle de torture, aujourd�hui fra�chement cr�pie et repeinte, l�imposant fort de Bouaoun, actuellement en ruines, �rig� face � la for�t de l�Akfadou non loin du PC de la Wilaya III, et qui illustrait � lui seul l�horreur de la guerre et bien d�autres sites �trangement disparus. Toujours dans cette contr�e rebelle qui a vu 1 680 de ses valeureux enfants tomber au champ d�honneur, il ne reste presque rien des 22 postes avanc�s �rig�s par l�arm�e coloniale pour contrecarrer la R�volution. Dans son programme visant la pr�servation des sites historiques encore �debout�, l�association des enfants et ayants droit de chahid Thana�mt 57 s�active � r�cup�rer le site ayant servi de si�ge � l�ex-section administrative sp�cialis�e (SAS) de Bouzegu�ne. Un v�ritable fort �rig� en pierre qui rappelle les sinistres fortifications du Moyen Age mais aujourd�hui cible de transformations avec ces murs �ventr�s et ces fa�ades ciment�es. Entam�es en 1990, les d�marches visant la r�appropriation du site, qui sert actuellement de parc communal, pi�tinent toujours , selon les membres de l�association r�unis samedi dernier. Ce fort de pr�s de 400 m de p�rim�tre renfermait diverses d�pendances, des dortoirs, un service d��tat-civil mais aussi des cachots et de sombres cellules destin�es � la torture, coin tenu secret, m�me des colons, selon les indiscr�tions d�un ex-chef de SAS. S. Hammoum FAUTE DE N�AVOIR PAS OBTENU SON DIPL�ME DE M�DECIN Un �tudiant de la Facult� de Blida tente de s�immoler Un �tudiant en m�decine � l�Universit� Sa�d-Dahleb de Blida qui vient de terminer ses �tudes s�est asperg�, hier, d�essence pour s�immoler car l�administration aurait refus� de lui remettre son dipl�me de m�decin lui permettant de passer le concours de r�sidanat. Cet �tudiant a choisi justement le jour du concours pour tenter de se suicider et par l� m�me attirer l�attention des responsables de la Facult� de m�decine sur son cas. Cet incident a �branl� ses camarades qui ont, par solidarit�, refus� de passer le concours de sp�cialit�. Les organisations estudiantines de l�Universit� de Blida ont d�cid�, nous dit-on, d�organiser des journ�es de protestation illimit�e jusqu�� ce que cet �tudiant soit r�habilit� dans ses droits. IL A �T� INSTALL� HIER Un nouveau chef de S�ret� pour la ville des Roses Un nouveau divisionnaire, en la personne de Badis Nouiwa, a �t� install� officiellement hier � la t�te de la S�ret� de wilaya de Blida en remplacement de Ouahrani, mut� au m�me poste � Tiaret. Lors de la c�r�monie officielle, le wali de Blida, Mohamed Ouch�ne, a mis en exergue les m�rites du chef de S�ret� de wilaya de Blida partant, disant � son �gard qu�il avait, durant ses deux ann�es pass�es � Blida, lutt� contre la criminalit� au sens large du terme, marquant ainsi de son empreinte aussi bien les citoyens que ses subordonn�s. Pour sa part, le nouveau chef de S�ret� de wilaya a fait savoir qu�il t�cherait de mettre son exp�rience pour combattre le crime et qu�il prendrait toutes les initiatives pour solutionner les probl�mes rencontr�s dans le cadre de ses fonctions.