Par Maamar Farah Quand le d�placement d�un pr�sident de la R�publique deviendra-t-il un acte civilis�, un voyage professionnel sans ces �accueils populaires spontan�s� rythm�s par le baroud, la zorna et les youyous et color�s par des tonnes de confettis qui volent au vent, comme les millions de dinars sortis des coffres de la wilaya ? Lors de leurs d�placements, les pr�sidents de grands pays utilisent m�me le train. Un simple wagon. Pas de cort�ges royaux. Quelques gardes et des ministres alourdis par les cartables. Certes, des badauds applaudissent, se font photographier avec le chef de l�Etat ou lui demandent un autographe, mais pas de �liesse populaire�, d�pass�e par le temps. Les r�volutions arabes, qui ne nous inspirent pas beaucoup, ont ceci de positif qu�elles ont supprim� les portraits g�ants de la taille d�un immeuble et ces accueils d�un autre �ge, avec po�mes pan�gyriques r�cit�s par des bambins qui ne comprennent rien � ce qu�ils lisent ! Pourrions-nous acc�der � cette mod�ration sans mettre le feu au Palais ? [email protected] �A part la droite, il n�y a rien au monde que je m�prise autant que la gauche.�