L�Etat booste le renouvellement du parc des moissonneuses-batteuses, en vue de r�duire les pertes en grains. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C�est ce que le ministre de l�Industrie, de la Pme et de la Promotion de l�investissement, Cherif Rahmani, et le pr�sident du directoire de la SGP Equipag, Bachir Dehimi, ont assur� hier. Il s�agit ainsi de renouveler, progressivement, le parc actuel de 8 500 machines dont l��ge d�passe les 20 ans, pour r�duire les pertes de grains lors des campagnes moisson-battage, qui sont �valu�es � 25% en moyenne, afin d�arriver � terme, � 0% de perte. Soit une �conomie de 15 millions de quintaux par an. Une dynamique est d�j� lanc�e en ce sens, gr�ce au lancement du processus de doublement de la capacit� de production de la nouvelle moissonneuse- batteuse, de 500 � 1 000 unit�s par an, de nouvelle g�n�ration. Un processus impuls� au niveau du complexe de machinisme agricole de Sidi Bel-Abb�s, d�tenu en partenariat depuis juillet 2010, entre les entreprises alg�riennes CMA et PMAT, avec 63% des parts, et la soci�t� finlandaise Sampo avec 28% des parts, pour un investissement de 600 millions de dinars et un taux d�int�gration actuel de 36%. Outre un investissement projet� de 250 millions de dinars et des taux d�int�gration de 43% en 2013 et de 63% en 2014, l�on ambitionne �galement, outre le d�veloppement de l�int�gration horizontale avec le complexe de tracteurs de Constantine et par-del�, les autres p�les industriels, de r�duire le d�ficit et la forte tension en p�riode de moissons. Ainsi, en vue de booster le renouvellement de ce parc, l�Etat entend int�resser les agriculteurs par le biais de mesures de soutien, en prenant en charge une partie du co�t de la nouvelle moissonneuse- batteuse et en permettant aux agriculteurs de b�n�ficier de concours bancaires bonifi�s. L�occasion pour Ch�rif Rahmani d��voquer la dynamique et la diversification des partenariats enclench�s dans le secteur industriel, sans �monopole�, ainsi que l�encouragement du transfert de savoir-faire et de la technologie. Par ailleurs, le ministre de l�Industrie a indiqu� que le plan de red�ploiement industriel, soumis � maturation par un groupe de travail form� d�experts et d�op�rateurs �conomiques, n�est pas encore finalis�. �Je n�ai pas re�u de propositions�, assure Ch�rif Rahmani qui a pr�cis� n�anmoins qu�il pr�sentera ce plan, une fois pr�t, au gouvernement.