NA�MA 30 cas de leishmaniose en deux mois La leishmaniose, cette maladie cutan�o-muqueuse qui a fait une r�gression en 2012, demeure un grave probl�me de sant� publique, dans certaines zones rurales des communes de la wilaya de Na�ma. La maladie a connu une r�gression de 30% par rapport � l�ann�e �coul�e, soit 587 cas en 2012, contre 892 cas enregistr�s en 2011 ; alors que 30 cas sont enregistr�s durant les deux premiers mois de 2013 dans les zones pastorales, indique un bilan de la Direction de la sant� de la wilaya de Na�ma. Cette maladie a fait un ravage � travers les zones �parses de plusieurs communes, o� des dizaines de personnes ont �t� atteintes de ce virus, dont les s�quelles et les cicatrices restent apparentes apr�s gu�rison. La leishmaniose cutan�e se compose de deux groupes : Oriental (leishmania tropica) et Sud am�ricain (leishmania brasilia). Elle est appel�e chez nous le bouton d�Orient (ou le bouton de Biskra), qui si�ge sur les r�gions d�couvertes et se pr�sente sous la forme d�une papille excav�e, cro�teuse, responsable d�une cicatrice inesth�tique. Le virus provient, selon les analyses microscopiques, de piq�res des phl�botomes, un insecte de petite taille des pays tropicaux, qui se nourrit de sang qu�il projette par piq�res sur la peau, provoquant ainsi des d�mangeaisons. Cette esp�ce de parasite est le vecteur de la leishmaniose. Le traitement doit lutter contre la surinfection, et le vaccin du B.C.G est, selon les �tudes, pratiqu� chez les sujets qui sont atteints de la leishmaniose. Tout de m�me, et pour �viter d�arriver au dernier stade de la maladie, la Direction de sant� publique avec la collaboration des services agricoles et les services d�hygi�ne des communes, m�neront � partir de la fin de ce mois de mars, une campagne de lutte contre le phl�botome qui s��talera jusqu�� la fin du mois de mai. Une phase d�aspersion d�insecticides qui touchera toutes les zones rurales de la wilaya. De ce fait, elle appelle la population � faciliter la t�che aux agents pulv�risateurs afin de pouvoir acc�der aux habitations et les informe que les produits utilis�s sont d�une grande efficacit� contre le virus et sans danger pour l��tre humain. De m�me qu�une campagne d�abattage de chiens errants y est pr�vue. Dans tous les cas, la pr�vention, elle, demeure toujours l�aspect primordial pour �pargner des vies humaines. B. Henine SIDI BEL-ABB�S Sit-in des professeurs d�EPS, de musique et d�arts plastiques devant la Direction de l��ducation Dans la journ�e de dimanche dernier, les abords de la Direction de l��ducation de Sidi Bel-Abb�s ont connu une grande effervescence avec le regroupement de dizaines de professeurs d��ducation physique, artistique, arts plastiques et musique venus manifester leur m�contentement. Ces enseignants d�noncent la convention du 12 septembre 2005, sign�e par les minist�res de l�Education nationale et de l�Enseignement sup�rieur les privant de formation pour acc�der � d�autres postes. Les protestataires demandent leur int�gration au poste de professeur principal pour ceux ayant cumul� 10 ann�es de service et d�enseignant formateur pour ceux ayant exerc� pendant plus de 20 ans. Ces professeurs menacent de boycotter les compositions du 3e trimestre et les �preuves du BEM dans le cas o� leurs dol�ances n�auront pas abouti jusque-l�. Dans la m�me journ�e et � leurs c�t�s, des enseignants ayant r�ussi au concours en ao�t dernier, en vue de leur int�gration d�finitive et se voyant �cart�s et remplac�s par d�autres professeurs d�tenteurs d�un master, ont tenu un sit-in devant l�acad�mie pour manifester leur m�contentement. A. M. MOSTAGANEM D�bat autour du plan d�am�nagement du territoire de la wilaya Une des premi�res phases du projet du plan d�am�nagement du territoire de la wilaya (PATW) de Mostaganem qui se r�sume en l�occurrence en l��tat des lieux, a �t� d�voil�e au conseil de l�ex�cutif et des �lus de la wilaya aux fins de son enrichissement. Le charg� d��tudes du plan en question a ainsi fait le rapport d�taill� de l��tat des lieux et de la probl�matique sur lesquels seront fond�es les orientations et les perspectives de d�veloppement de la wilaya, � l�horizon 2030. Un expos� qui fait part d�un d�s�quilibre d�mographique marqu� entre r�gions du m�me territoire, et d�un flux migratoire r�gional positif, particuli�rement polaris� vers le chef-lieu de la wilaya. En d�autres termes, il �tait question de mettre en exergue les atouts et les potentialit�s susceptibles d��tre valoris�s, les contraintes avec lesquelles il va falloir conjuguer pour arr�ter les perspectives, ainsi que les menaces qui p�sent sur le d�veloppement planifi�. Dans le d�bat, les intervenants reprocheront l�omission de nombre d��l�ments et de param�tres cl�s. Il y va ainsi du facteur bioclimatique, caract�ris� par l�extension d�une aridit� rampante dont toute �tude prospective devrait tenir compte. Au m�me registre des critiques, on notera �l�oubli� de programmes structurants d�terminants quant au d�veloppement, � l�instar des projets du tramway et du d�veloppement futur du r�seau de chemin de fer et d�autres projets. A propos de l��rosion, on fera remarquer aux cadres de l�Anaat que la menace ne se cantonne pas uniquement � la zone montagneuse du Dahra, mais s��tend � tout le territoire de la wilaya qui subit encore de plein fouet, la cons�quence f�cheuse de l�arrachage massif du vignoble initi� depuis les ann�es 1970. Tel que sugg�r� par les pr�sents, il a �t� convenu que d�autres s�ances de travail r�unissant les directions de l�ex�cutif de la wilaya et des repr�sentants d�associations soient tenues en vue de la concertation, pour une meilleure appr�hension du diagnostic de base. Aussi s�est-on donn� rendez-vous dans une quinzaine de jours pour une ultime mise au point. A. B. L'ambassadeur de l�Inde en visite � Relizane L'ambassadeur de l�Inde, Kuldeep Singh Bhadraj, �tait dimanche � Relizane o� il a �t� re�u par M. Kadi Abdelkader, premier responsable de la wilaya, ainsi que des responsables et des �lus locaux. Le diplomate indien a ensuite eu droit � un large aper�u sur les potentialit�s diverses de la wilaya de Relizane, notamment en mati�re d'investissement. Les possibilit�s d'�changes entre les deux pays dans les domaines �conomique et commercial ont �t� �galement abord�es avant que l'ambassadeur ne se rende sur le site du projet du d�doublement de la voie, sur une distance de 85 kilom�tres, reliant la ville de Boukadir (extr�me limite de Chlef) et Yellel (extr�me limite de Relizane), o� il prit connaissance du processus de ce projet L'h�te de la wilaya a eu droit � une visite guid�e � la villa d�h�tes o� il a exprim� sa profonde admiration pour la cop�ration entre les deux pays. Les Indiens sont pr�ts � tisser des relations de coop�ration avec les op�rateurs �conomiques de la r�gion de l'Ouest et marquer ainsi leur pr�sence. L'ambassadeur de l�Inde, M. Kuldeep Singh Bhardwak, a ainsi exprim� la volont� de son pays de d�velopper les relations avec l'Alg�rie, dans les diff�rents domaines �conomiques. Il a �galement insist� sur les potentialit�s dont dispose la r�gion de l'Ouest qui permettent un rapprochement entre les op�rateurs �conomiques indiens et alg�riens. A. Rahmane CHLEF L'auteur d'un triple meurtre appr�hend� Le drame s'est d�roul� au mois de juin dernier, � B�ni- Rached, localit� situ�e � 40 km du chef-lieu de la wilaya Chlef, quand un policier exer�ant � M'sila �tait en permission chez lui. Il a tir� sur ses deux cousins et le mari sa tante, les blessant mortellement, suite � un litige sur une parcelle de terrain familiale. Le pr�sum� auteur de cette tuerie, en cavale depuis l'�t�, vient d'�tre interpell� par les services de s�curit�, � descente d'un transport en commun, au niveau du quartier El Houria, situ� au nord de la commune de Chlef.