En réponse à l'article paru sur le journal Le Soir d'Algérie du lundi 22 septembre 2014, la Fédération algérienne de judo se réserve le droit de réponse à ces déclarations diffamatoires et très subversives. Ayant passé sous silence cette information pour ne pas nuire à l'image de notre ancienne internationale qui a pris en charge les destinées de l'équipe nationale juniors filles depuis 11 mois, nous nous voyons dans l'obligation d'apporter toute la lumière sur cette affaire et ce, afin d'éclairer l'opinion publique. Mlle Haddad n'a pas démissionné de son propre chef comme annoncé mais a été remerciée par la Direction technique nationale pour plusieurs raisons, dont son propre comportement relationnel avec ses supérieurs hiérarchiques au sein de la Direction technique nationale. La raison essentielle qui a poussé la Direction technique à proposer son éviction est le refus qu'elle a signifié au responsable des équipes nationales d'encadrer le stage organisé conjointement par le ministère des Sports et le Comité olympique algérien à Tikjda durant le mois de Ramadhan et pour une durée de 21 jours sous prétexte qu'elle est en vacances et que son plan de préparation ne comportait pas de stage durant ce mois sacré, sachant que le championnat du monde est prévu au mois d'octobre. Après vérification de la part de la Direction technique réunie à cet effet et constat de l'existence de 2 stages d'une semaine durant cette période, la proposition de suspendre Mlle Haddad Soraya qui a refusé de prendre part à ce regroupement a été présentée et entérinée par le Bureau fédéral réuni en date du 2 août 2014 pour manquement grave et indisponibilité. La Direction générale des sports a été informée officiellement et dans les temps de cette décision. Au final, nous dirons que pour diriger une équipe nationale, il faut une grande disponibilité, un suivi de ses athlètes et de leur préparation, un suivi du travail technique et administratif et surtout un minimum d'humilité et de modestie. Pour le climat au sein de la fédération, il est des plus serein et très convivial. Enfin et pour clore ce triste épilogue, nous ne rentrerons pas dans les considérations personnelles par principe et déontologie mais le respect dans les relations de travail doit être de mise.