La Direction de la culture de la wilaya de Naâma a, en étroite collaboration avec la Direction nationale du projet «conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services écosystèmes dans les parcs culturels en Algérie», organisé jeudi 14 mai 2015, à la salle de cinéma Mzi de Aïn-Sefra, une journée d'étude nationale sur le «patrimoine naturel et diversité culturelle de l'Atlas saharien». Ont pris part à cette journée nationale, les représentants des ministères de l'Intérieur, des Finances, de la Défense nationale, les représentants locaux des différents secteurs, à l'exemple du tourisme, de l'environnement et des forêts, ainsi que des représentants des différentes associations locales et un grand nombre du public. Plus d'une dizaine de conférences ont été au programme. C'est, en effet, le directeur de la culture, M. Lahcène Abdeldjebbar, représentant le wali de Naâma, qui a donné le coup d'envoi des travaux. La première intervention qui avait pour thème : «Parcs culturels : patrimoine, territoire et identité» a été présentée par M. Salah Amokrane, directeur national du projet. Suivie d'une présentation du projet : «Conservation de la biodiversité des parcs culturels algériens», présentée par Mlle Wafa Amoura, assistante technique du projet. «Le parc culturel de l'Atlas saharien : héritage et biodiversité» a été un autre exposé de Mme Louiza Belkhiri, représentante de l'Office du parc de l'Atlas saharien. Le Pr Kamel Sadou, enseignant chercheur à l'IIC (Institut de l'information et de communication) d'Alger, a fait son exposé sur le rôle de la communication dans l'émergence d'une nouvelle identité territoriale. Le Pr Dida Badi, chercheur anthropologue au CNRPAH, a donné une approche écosystémique du patrimoine culturel dans les deux parcs culturels de l'Ahaggar et du Tassili N'ajjer. M. Larbi Mansour, conservateur du patrimoine auprès de la Direction de la culture de Naâma, a présenté un aperçu sur les ksour entre protection et développement. Alors que l'intervention du Pr Aïssa Moali, de l'Université de Béjaïa, a été consacrée à la diversité biologique de l'Atlas saharien.