La Coordination nationale des handicapés algériens a organisé un séminaire qui entre dans le cadre de la réinsertion des personnes handicapées dans la société civile sous le thème «d'une société invalide à une société productive». Cette rencontre, tenue dans la journée du samedi à la bibliothèque municipale de M'sila, a regroupé plusieurs représentants venus des wilayas du pays, répartis en ateliers en vue de débattre des problèmes d'ordre socioprofessionnel, à savoir les affaires sociales, l'éducation et la formation, ainsi que le sport. Les séminaristes ont voulu montrer à la société ce que veut dire le concept «handicapé», surtout aux responsables présents dans cette rencontre : de l'emploi, de la DAS et les autorités locales ; tout en réclamant en premier lieu le droit d'être considéré en tant que des personnes normales. Après un sérieux débat, les revendications des séminaristes ont porté surtout sur une sérieuse prise en charge de cette frange d'individus qui souffre dans l'oubli et dans la marginalisation et qui réclame de lui faciliter son réinsertion au sein de la société et demande son droit à l'emploi, au logement social au même titre que les personnes valides. Le rapporteur des travaux a réfuté au nom de l'assistance l'indemnité du handicapé estimée à 3 000 DA touchée par les chômeurs invalides et l'a qualifiée d'indemnité de la honte et propose de la remplacer par une paie équivalente au SMIG pour les adultes et 50 % de cette somme pour les personnes mineures. Quant aux écoliers, les séminaristes réclament un outil didactique et un PC en braille pour les mal et non-voyants pour pouvoir se scolariser à l'instar de tous les enfants ordinaires,sans omettre de faciliter l'accès à ces enfants à l'administration et aux classes. La même demande touche les autres infirmes lors de leurs visites dans les différentes structures publiques. Pour la pratique sportive et la détente, ces handicapés exhortent les responsables à généraliser cette discipline surtout dans le milieu rural. L'Algérie compte, selon le communiqué de la Coordination nationale des handicapés, plus de 1 million 800 000 invalides dont 30 000 recensés dans la wilaya de M'sila. A. Laïdi TIPASA Plusieurs agglomérations rurales alimentées en gaz naturel Les communes et agglomérations rurales de Sidi Semiane, Hadjret Ennous, Gouraya et Messelmoun viennent d'être alimentées en gaz naturel. Ce fut à la faveur d'une récente visite effectuée par M. Youcef Yousfi, ministre de l'Energie, au niveau de plusieurs communes de la wilaya de Tipasa, qu'un gazoduc de diamètre 12 pouces vient d'être lancé. «Ce gazoduc qui alimente plusieurs communes rurales réglera définitivement le problème de ces communes et agglomérations enclavées qui avaient souffert durant les durs hivers des années 2012 et 2013», révélera un cadre du secteur. Mais ce fut le souvenir dramatique des affres de la pénurie des bouteilles de gaz butane dont se remémorent les fellahs et les habitants de ces régions enclavées, qui a été exposé par un groupe de citoyens de l'agglomération de Sidi Semiane, ville située à 50 kilomètres au sud-ouest de Tipasa. «Nos élevages de poules et de poussins ont péri par centaines à cause du froid et de l'absence de chauffage», soutenu en cela par d'autres éleveurs de poules de Damous, qui affirment pour leur part que la pénurie de gaz a décimé leurs élevages de volailles. Cependant, le ministre de l'Energie, interpellé au cours d'un point de presse, a affirmé que «ce sont certains fellahs qui ont refusé de s'approvisionner en propane et d'utiliser cette source énergétique, nécessaire à leur élevage». Toujours selon M. Yousfi à propos de la grave crise de froid de 2012, il a affirmé «il n'y aura pas une crise similaire, car un chapelet de micro-centres enfûteurs vient de voir le jour, pérennise la distribution et assurera la disponibilité en gaz butane». Un citoyen de Messelmoun reste sceptique concernant la spéculation sur le prix du butane, mais aussi le prix des bouteilles de gaz. Cette spéculation devra être combattue,notamment à l'approche du Ramadhan», dira ce dernier. Houari Larbi Lutte anti-feux de forêt L'expérience européenne mise à contribution cet été à Tizi-Ouzou Le dispositif de lutte contre les feux de forêt, mis en place en prévision de la saison estivale 2014 à Tizi-Ouzou, mettra à contribution le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), a indiqué hier un responsable de la Conservation des forêts de la wilaya. «Ce système d'information fournit des données actualisées et fiables sur la superficie, la localisation et le niveau de danger des feux de végétations», a expliqué, dans ce sens, Skendraoui Mohamed, chef de service à la Conservation forestière de Tizi-Ouzou, signalant l'entame, durant la semaine en cours, de l'installation des commissions communales et de daïras chargées de la lutte contre les feux de forêt. S'exprimant sur les moyens humains et matériels mobilisés pour la circonstance par sa direction, au titre de la campagne anti- incendies, qui s'étalera du 1er juin au 31 octobre de l'année, le responsable a fait cas de la disponibilité de 342 agents forestiers, actuellement, mobilisés au niveau de 22 chantiers de travaux forestiers, en cours d'exécution, parallèlement à la mobilisation de 11 citernes d'eau, d'une capacité unitaire de 600 litres d'eau, et de 400 points d'eau, d'un volume de 50 m3 chacun. Ces moyens humains et matériels seront soutenus par 7 postes de vigie, équipés en moyens de communication nécessaires pour signaler tout départ d'incendie. En matière de prévention, M. Skendraoui a signalé la réalisation, à ce jour, de travaux forestiers au profit d'une surface globale de 4170 ha, en plus de l'aménagement de 206 ha de pare-feux et de 227 km de pistes à travers les forêts, auxquels s'ajoutent 23 km de pistes supplémentaires, actuellement en cours d'ouverture en vue de faciliter l'accès vers les zones forestières les plus difficiles. Le plan anti-incendie, pour cette année 2014, est soutenu, par ailleurs, par 267 véhicules d'intervention (tous types confondus), associant, outre les moyens de la Conservation forestière, ceux de la Protection civile et de la direction des travaux publics, a ajouté la source, soulignant, également, la mobilisation, au titre du même plan, des 11 unités de la Protection civile opérationnelles à travers la wilaya, en plus de sa colonne mobile. APS Laghouat Le patrimoine culturel maritime national à l'honneur Le patrimoine culturel maritime national est à l'honneur depuis lundi à Laghouat, dans le cadre de la semaine du patrimoine culturel maritime, organisée à la Maison de la culture Abdallah-Benkeriou. Initiée par le musée public national maritime, en coordination avec l'Office national du parc culturel de l'Atlas saharien, cette manifestation vise à valoriser le patrimoine maritime national en le faisant découvrir dans les différentes régions du pays, la contribution à son inventaire, ainsi que l'encouragement de la recherche dans ce domaine, a indiqué le directeur du musée maritime national, M. Salah Amokrane. Le directeur de l'Office national du parc culturel de l'Atlas saharien, M. Farid Chentir, a indiqué pour sa part que cette manifestation permet de sensibiliser les citoyens sur la nécessité de préserver le patrimoine national, matériel et immatériel, là où il se trouve. Le public local aura à découvrir, tout au long de cette manifestation, à travers les differents stands d'exposition, les diverses missions du musée public national maritime, l'histoire de la marine algérienne, des modèles de bateaux ainsi que l'histoire des ports algériens. Le programme de cette semaine prévoit également une journée d'étude sur la diversité du patrimoine culturel maritime national, qui sera animée par des cadres du musée maritime national, la mise sur pied d'un atelier de dessin sur le thème, avec la participation des enfants et des jeunes, ainsi que la projection de documentaires sur le patrimoine culturel maritime national. Créé en vertu du décret exécutif N°233/7 du 30 juillet 2007 portant création du musée national maritime, le musée public national maritime d'Alger constitue, avec ses annexes dans certaines villes côtières, un établissement muséologique et scientifique chargé de la recherche, de l'étude, de la restauration et de la préservation des groupes muséologique et archéologique du patrimoine maritime national et du patrimoine culturel immergé.