Au 8e jour de la disparition (mardi 15 septembre) du petit Anis, la mobilisation n'a pas baissé d'un iota, bien au contraire ! Services combinés de la sécurité et jeunes citoyens sont, toujours, sur le qui-vive, ratissant des kilomètres carrés, fouillant vergers, broussailles, oueds, bâtisses en ruine, etc. Des jeunes volontaires, en petits groupes, sont en train de sillonner toute la région, photos et affiches portant les signalements du petit en mains, afin de les distribuer là où ils passent, pour impliquer un maximum de personnes. Ce lundi, les jeunes se sont rendus aux mechtas Ouled Boukhalfa, commune de Messaoud-Boudjeriou (ex-Aïn-Kerma) et Souamgha, commune de Béni Hamidène, dans la wilaya de Constantine, pour revenir vers Haloufa, dans la commune de Aïn Tine et Ouled El Kaïm à Sidi Khelifa, toutes deux limitrophes avec la commune de Mila. La nuit tombée, ces groupes de jeunes sont rentrés bredouilles mais pas démobilisés, se donnant rendez-vous le lendemain à l'aube pour un autre périple et un espoir toujours grandissant de ramener le petit Anis, sain et sauf, à ses parents qui n'en peuvent plus d'attendre. Oui, l'espoir est toujours permis tant que toutes ces volontés et ces énergies restent mobilisées !