Deux nouveaux établissements scolaires seulement pour les trois paliers de l'enseignement ont ouvert leurs portes à Annaba pour cette nouvelle rentrée scolaire 2014-2015. Il s'agit d'une école primaire et d'un collège d'enseignement moyen (CEM). A ce peu de nouvelles réalisations, il y a lieu d'ajouter les établissements toujours fermés pour réhabilitation à l'exemple de l'école Karmadi de la cité AADL de Sidi-Achour. Cette situation n'aurait pas dû être si les responsables en charge de la réalisation des infrastructures scolaires avaient assuré leurs prérogatives dans le domaine du suivi des projets. Il ne peut en être autrement à la lecture du rapport préparé au mois de juin écoulé par la commission en charge de l'éducation de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) qui avait traité, entre autres dossiers, celui relatif à la préparation de cette rentrée scolaire. On s'en souvient, les élus de l'APW de Annaba avaient souligné, lors de cette session ordinaire du mois de juin, ce qu'ils ont estimé être un véritable scandale. Et pour cause, à quelques encablures de la nouvelle rentrée scolaire, les travaux de réalisation des écoles, CEM et lycées n'étaient pas encore lancés. D'autres ont été entamés et abandonnés juste après. Sinon comment expliquer que des chantiers ouverts en 2010 et 2011 pour la réalisation d'établissements scolaires ne soient toujours pas achevés ? Le rapport de l'APW avait aussi abordé la surcharge des classes, la réhabilitation d'anciens établissements mal chauffés ou pas du tout et dont la vétusté a provoqué des infiltrations d'eau de pluie empêchant toute concentration des élèves, qui grelottent de froid. Cette situation avait fait l'objet d'une véritable levée de boucliers des élus qui n'ont pas hésité à dénoncer tous ces retards préjudiciables à la bonne scolarité des élèves. Pour une fois, les animateurs de ce dossier mais aussi les intervenants lors des débats de cette session, tous sont sortis des sentiers battus. Ils avaient, en effet, dénoncé de nombreuses situations vécues par les élèves des différentes communes de la wilaya, la précarité quotidienne à laquelle sont confrontées leurs familles pour faire face à leur scolarité. Ces élèves sont issus des communes de Treat, El Eulma, Oued Aneb mais aussi de certains quartiers de la commune chef-lieu de wilaya. Contraints et forcés qu'ils sont d'effectuer, été comme hiver, des trajets de plusieurs kilomètres pour rejoindre leurs établissements scolaires. Cette situation très aléatoire et préjudiciable à la bonne scolarisation des potaches des deux sexes ainsi qu'à leurs parents. Cela en termes de dépenses excessives mais obligatoires pour permettre à leur progéniture d'être transportée et restaurée. L'autre problème auquel sont confrontés des centaines d'élèves est celui des enfants dont les familles ont bénéficié de logements dans de nouvelles cités dépourvues d'établissements scolaires. Leurs enfants sont obligés de se taper quotidiennement plusieurs kilomètres pour suivre leur scolarité dans leurs établissements d'origine. Cependant, et pour atténuer quelque peu ce tableau noir, il y a un fait qui mérite d'être signalé pour cette rentrée scolaire 2014-2015 à Annaba. C'est la scolarisation des enfants de refugiés syriens et libyens dans les établissements des trois paliers. Sur instruction du ministère de l'Education, tous les enfants des refugiés syriens et libyens seront scolarisés même sans certificat de scolarité attestant de leur niveau. Il suffit pour cela d'une déclaration sur l'honneur de leurs parents. La majorité de ces enfants était non scolarisée. Certains depuis deux années. Et pour cause, ils ont fui avec leurs parents des pays ravagés par la guerre civile. Depuis, la situation provoquée par le prétendu printemps arabe ne fait qu'empirer. Ce «printemps» est à l'origine de la dislocation de ces pays avec en prime l'avènement de groupuscules destructeurs répandant le sang d'innocents et amenant misère et chaos. A. Bouacha
GUELMA Une adolescente tente de se suicider en voulant se jeter du 2e étage Une adolescente de 16 ans a essayé de sauter du deuxième étage d'un immeuble à la cité Maghmouli, dans les environs immédiats de Guelma. Alertés par la population, les secouristes de la Protection civile ont réussi lors de leur intervention, à la sauver in extremis. Elle a été prise en charge sur place et transportée vers les urgences de l'hôpital Okbi de la ville de Guelma. Les dernières données statistiques du suicide rendues publiques sont de plus en plus inquiétantes du fait de leur caractère alarmant. Elles sont confirmées par l'augmentation des admissions de patients notamment les adolescentes, pour tentative de suicide. Ces chiffres qui suscitent autant de crainte que d'interrogations, doivent en effet être maniés avec grande précaution, estiment les spécialistes chargés de la santé mentale des adolescents. Les données hospitalières révèlent d'autres formes de suicide : des jeunes filles avalent des boîtes entières de médicaments, d'autres préfèrent se couper les veines de l'avant-bras. Mais certaines ont également révélé qu'elles avaient déjà tenté de se blesser volontairement, par coups d'objet tranchant, griffures... Quelle que soit la méthode, des adolescentes déclarent qu'il s'agit d'exprimer une volonté suicidaire. D'autre part, certains s'interrogent «le suicide concernerait-t-il beaucoup plus les jeunes filles ?». Quoi qu'il en soit, la sonnette d'alarme est tirée, à en croire des psychologues qui exercent dans les unités de santé scolaire de Guelma. Il est donc urgent de se pencher sérieusement sur ce fléau qui préoccupe notre société. Noureddine Guergour KHENCHELA Les retraités de l'armée réclament leurs véhicules Une centaine de retraités de l'armée de plusieurs wilaya de l'Est algérien viennent de s'ajouter à l'ensemble de leurs collègues à travers le territoire national dans une action de protestation et de solidarité dans le but de protester contre l'acte d'escroquerie dont ont été victimes 600 retraités. Ces retraités ont versé des sommes enormes pour bénéficier de véhicules mais toutes leurs procédures et tentatives de réaliser leur rêve sont tombées à l'eau, selon le coordinateur régional de l'est, M. Bourakba, qui a déclaré au Soir d'Algérie que 20 victimes ont déposé plainte au niveau de la Gendarmerie et la police d'Alger contre le premier responsable de l'organisation pour permettre aux services de sécurité d'ouvrir une enquête et de faire la lumière sur le sort des 28 milliards qui se sont envolés en plus de l'affaire des lots de terrain, destinés aux retraités. Notons que les retraités de l'armée obsevent depuis quelques jours un sit in devant le siège de l'organisation demandant le départ de son président. A. Benzaïm
BRÈVES DE BISKRA Visite du ministre des Ressources hydriques La wilaya de Biskra, connue comme étant une ville d'eaux et région agricole par excellence, accueille à partir de cet après-midi et deux jours durant le ministre des Ressources hydriques en visite d'inspection et de travail. C'est la commune d'Ouled-Djellal qui a été la première destination de la délégation ministérielle où la station d'épuration a été passée en revue pour en évaluer l'impact de cet ouvrage censé soulager les citoyens du manque chronique en eau potable, car ici l'eau est issue d'une source chaude contenant de nombreux minéraux ferreux. Le deuxième point inscrit au programme étant le forage du périmètre d'El-Megloub situé au niveau de la commune d'El- Hadjeb à quinze kilomètres de Biskra, ce forage alimentera plusieurs périmètres agricoles essentiellement constitués de palmeraies. La commune d'Oumache aura été la dernière étape de la première journée, là c'est le projet d'un château d'eau d'une capacité de 3000 m3 qui a vu la pose de la première pierre. Sidi-Okba, Chetma, Biskra seront aussi les destinations ayant fait l'objet de la visite avec notamment l'inauguration du château d'eau de Haï El-Moudjahidine à Biskra. Si beaucoup d'efforts sont consentis dans le secteur de l'hydraulique, il demeure que la distribution du précieux liquide qu'est l'eau connaît de grandes perturbations et parfois les coupures sont tellement longues qu'elles provoquent des manifestations d'une rare violence de la part des résidents mécontents, avec à la clé l'incinération des pneumatiques qui est devenue une seconde culture et un autre moyen de communication. Abdelhamid Zekiri Rentrée scolaire et hygiène La rentrée scolaire s'est effectuée à Biskra au même moment que les régions du Nord. Avec un mercure qui s'est installé pour de longs moments aux 40° Celsius, aucun endroit ombragé pour s'abriter des rayons solaires brûlants, les nombreux enfants de l'école Abdelhafid-Bedjaoui, sise à la cité 124 logements, côtoient également des ordures ménagères dégageant des odeurs nauséabondes et attirant des chiens errants. Si ailleurs on reçoit les élèves avec des spécialistes en pédagogie, des cellules de soutien psychologique, des animateurs qualifiés, ici on agresse les enfants dès le premier jour, et on se demande quelle est l'origine de la violence ? A. Z. Fournitures scolaires Comme à chaque occasion, des indus commerçants se mettent aux couleurs du jour. Après les pâtisseries orientales du mois du Ramadhan, c'était au tour des effets de l'Aïd, et maintenant ce sont les articles scolaires et les blouses bleu, blanc et rose qui ornent les étalages et les trottoirs. Des produits de mauvaise qualité, aux normes douteuses, sont proposés aux pères de famille surtout à la recherche du moins cher. Les cahiers, trousses, règles en tous genres, crayons de couleurs n'ayant rien à voir avec le cercle chromatique, cartables ou plutôt sacs à dos sont là entassés sans aucun respect pour ces éléments du savoir, sans respect pour les vraies valeurs et où les métiers de libraire et de fournisseur en articles scolaires sont mis aux calendes grecques et encore une fois, on se pose des questions sur les vraies raisons de la violence...