Le RCD participera au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, en décembre prochain. M. Kebci - Alger (Le Soir) - L'option a été entérinée par le conseil national du parti réuni, vendredi dernier, en session ordinaire, la dixième de rang depuis le dernier congrès tenu à la mi-mars 2012. Et les membres de cette instance ont dû recourir au vote, faute d'un consensus et au vu des avis opposés à la participation. Sauf qu'à l'issue du vote à main levée, l'option de prendre part à cette opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation n'a été contrariée que par quelques membres. Pour certains de ces derniers qui avaient pris la parole lors des débats, ils ont mis en avant la logique de boycotter cette opération puisque le parti a tourné le dos aux dernières législatives. Un argument que les autres membres du conseil national, majoritaires, ont réfuté, mettant en avant le fait que ces élections sénatoriales constituent le prolongement des élections locales du 29 novembre auxquelles le parti a pris part. Autrement dit, il s'agit d'un scrutin qui concerne les grands électeurs qui auront tout le loisir de contrôler de bout en bout. Autre souci avancé par les défenseurs de l'option de participation, celui de prémunir justement ces grands électeurs du parti contre toute «tentative de voir ailleurs», en leur permettant de voter pour le candidat du parti. Dans cette perspective, il sera procédé à des élections primaires parmi les collectifs des élus du parti au niveau des wilayas où le parti est partant. Car, comme le précisera le chargé à la communication au sein du parti, Athmane Mazouz, «le choix de participer est laissé au soin des structures de wilaya qui auront à étudier l'opportunité de prendre part ou pas à cette élection», avec, notamment, «la prise en considération des chances de remporter le scrutin». A ce propos, on nourrit l'espoir de sauvegarder, au minimum l'unique poste de sénateur occupé depuis décembre 2009 par l'ex-P/APW de Tizi-ouzou, Mohand Ikharbane en l'absence du FFS qui avait décidé de boycotter. Surtout que le parti dispose d'un assez large collège d'élus locaux avec l'appui attendu d'autres élus indépendants ou en disgrâce avec leurs chapelles partisanes.