Le Cheikh Salman, prétendant à la présidence de la Fifa, a rejeté hier les accusations d'un autre candidat, le prince Ali, concernant un accord de coopération signé par les Confédérations africaine (CAF) et asiatique (AFC), dirigée par Salman. «Je suis surpris par les commentaires de mon ami, qui sont à rejeter en bloc et complètement inexacts», a déclaré le Cheikh Salman dans un communiqué intitulé «une prise de bec superflue entre des candidats à la présidence de la Fifa». La veille, le prince Ali avait estimé que cet accord était une «tentative de violer les règles électorales» et «de mettre en place un vote en bloc» par les deux Confédérations pour l'élection présidentielle à la Fifa le 26 février. «En tant que président de l'AFC, l'un de mes devoirs est de rechercher les moyens de développer les savoir-faire partagés dans le monde, et d'établir des liens solides avec les professionnels du football ayant des vues convergentes», explique le Cheikh Salman. «Voilà pourquoi il existe des protocoles d'entente semblables entre l'AFC et l'instance mondiale du football, la Fifa, ainsi qu'avec deux autres confédérations, à savoir l'Uefa et la Concacaf», affirme-t-il encore en assurant que les négociations entre la CAF et l'AFC avaient débuté «plus de cinq mois» avant qu'il déclare sa candidature à la Fifa. Le protocole d'entente a été signé vendredi à Kigali, au Rwanda, par le Cheikh Salman et Issa Hayatou, président de la CAF et président par intérim de la Fifa. Il porte sur l'organisation de compétitions et des programmes de développement, et pourrait être un premier pas vers un soutien de l'Afrique au Cheikh bahreïni Salman dans la course à la présidence de la Fifa. «J'ai écrit à la commission électorale ad hoc de la Fifa pour lui faire part de ma préoccupation et lui demander de se pencher sur ce problème», avait écrit le prince Ali samedi dans un communiqué.