C'est le désarroi total chez les souscripteurs aux 130 logements de type LSP à Bouira. Confié à l'AADL, ce projet qui date de 2003 est toujours bloqué. Les souscripteurs, des bénéficiaires qui appartiennent tous au secteur de l'éducation, ne savent tout simplement plus à quelle porte frapper. Depuis 2003, alors qu'ils avaient payé tous, la somme qui leur était due en faisant même les papiers nécessaires pour que l'AADL encaisse l'aide qui leur est accordée auprès de la CNL ; alors qu'ils ont payé une somme totale de 160 millions chacun sur un total de 280 millions, leur projet est otage d'une bureaucratie que personne parmi les responsables locaux, ni même ceux de l'AADL, n'arrivent à surmonter. Aujourd'hui, après plus de 14 ans d'attente vaine, après des années de protestations, de sit-in devant les différents sièges des secteurs ayant une certaine responsabilité dans ce projet, depuis le wali jusqu'au responsables de l'AADL à travers leur antenne locale, et après plusieurs correspondances, les souscripteurs sollicitent la presse comme ultime recours pour leur cri de détresse. Un cri de parents, de chefs de familles qui se sont pliés en quatre pour pouvoir rassembler la somme de 110 millions qui leur a été exigée à l'époque, et qui ne peuvent plus supporter davantage les charges des locations qui se perpétuent, des charges qui deviennent de plus en plus insupportables. Insupportables quand ces pères de familles ne voient plus le bout du tunnel. Oui, ils ne voient plus ce bout du tunnel puisque ce projet des 130 logements LSP, qui devait être relancé après avoir été confié à une autre entreprise, depuis mars dernier, est toujours bloqué pour une histoire d'ODS. Un ODS que la direction régionale de l'AADL tarde à signer pour que l'entreprise puisse entamer ses travaux. Depuis mars dernier, après avoir eu une lueur d'espoir de voir leur projet enfin relancé, les souscripteurs attendent. Ils attendent ... désespérément puisque, ayant bénéficié de l'aide de l'Etat et leurs noms étant officiellement portés dans le fichier national du logement, ils ne peuvent postuler à aucune autre formule. Leur cri sera-t-il entendu ?