C'est le chiffre confirm� par M. Ould- Abb�s, ministre de la Solidarit� nationale et de l'Emploi, � l'occasion de la premi�re r�union de l'Observatoire national de l'emploi et de la lutte contre la pauvret�, tenue hier au si�ge de son d�partement. Ce taux de ch�mage �valu� � 13%, faut-il le rappeler, a �t� avanc� par le pr�sident de la R�publique lors de son intervention le 23 f�vrier au si�ge de l'UGTA. "Un chiffre qui sera sans nul doute revu � la baisse, avec la cr�ation de nouveaux emplois". A ce titre, le minist�re de la Solidarit� et de l'Emploi, avec ses diff�rents dispositifs, devra arriver � cr�er, d'ici 2009, 2 millions de nouveaux emplois. "L'ann�e 2005 a �t� d�clar�e par l'ONU l'ann�e internationale du microcr�dit, � cet effet, nous nous attelons � d�velopper le dispositif cr�ateur de postes d'emploi pour atteindre l'objectif des 2 millions sans oublier l'avanc�e notable depuis 1999, o� le taux de ch�mage �tait de 29,6%. De cette mani�re, nous r�ussirons � r�duire le taux de ch�mage de 3% pour atteindre les 10%. Il est important de souligner � ce titre que nous ne sommes pas loin de la France qui compte 10% de ch�meurs." Dans ce m�me contexte, le lancement de l'op�ration microcr�dit sera lanc�e � l'occasion du 8 mars, elle concernera les handicap�s de Boumerd�s. En l'espace de quatre ann�es, le minist�re de la Solidarit�, indique M. Ould-Abb�s, a comptabilis� 405 883 emplois dont le financement par l'Etat s'�l�ve � 27 milliards de dinars. "En visant la r�alisation du million de logements et la cr�ation de 2 millions d'emplois, il est pr�vu, chaque ann�e, d'en cr�er 439 000 nouveaux. En ayant pr�sent � l'esprit que l'Etat totalise 716 753 nouveaux emplois, tous secteurs confondus, y compris le n�tre." Il est � noter, par ailleurs, que chaque ann�e l'Alg�rie enregistre 250 000 demandeurs d'emploi. La premi�re r�union de l'Observatoire, install� le 24 janvier dernier, et qui a r�uni hier les repr�sentants de 18 minist�res, des partenaires sociaux, les syndicats, le patronat, les institutions de l'Etat, des associations ainsi que les repr�sentants en Alg�rie d'organisations internationales tels le Bureau international du travail (BIT), le PNUD, l'Unicef, avec leurs diff�rents projets pour la lutte contre la pauvret�, a permis l'adoption du r�glement int�rieur de l'Observatoire et le programme de travail. En s'adressant � l'assistance le ministre dira : "L'emploi figurera comme pr�occupation majeure de l'observatoire." Nous ne voulons pas faire de la pauvret� une fixation, mais c'est plut�t l'emploi qui en sera une. Cet observatoire ne sera pas celui de Didouche- Mourad ou de Hydra, mais de l'Alg�rie profonde. J'attends de vous, de nous tous, un v�ritable travail de terrain, un travail en profondeur avec une concertation entre les diff�rentes institutions. Nous avons une base, des mat�riaux, des sp�cialistes, nous commen�ons aujourd'hui donc notre travail qui va demander beaucoup d'efforts au b�n�fice du citoyen. Notre objectif est de relancer le projet des 5+5 (5 pays d'Europe et 5 pays du Maghreb. Nous comptons �tre le pivot du dialogue Euromed de l'emploi. Ainsi, nous apporterons un plus avec cette union du Maghreb". Le ministre a rappel� �galement le soutien international � l'Alg�rie concernant la relance �conomique. A ce titre, une enveloppe de 50 milliards de dollars sera d�gag�e. Il ne manquera pas aussi de noter les efforts d�ploy�s par l'Agence nationale de l'am�nagement du territoire, en �troite collaboration avec les experts du PNUD, et du minist�re pour la r�alisation d'un document, sur la situation socio�conomique des Alg�riens. Une �tude qui a dur� 8 mois et qui r�sulte d'un travail sur le terrain, sur la base de donn�es et de param�tres fiables. Le corpus, faut-il le pr�ciser, a �t� financ� en grande partie par le PNUD, et sera incessamment rendu public. "Ce travail nous permettra de corriger nos erreurs, de voir les rem�des � apporter � notre soci�t�", conclura M. Ould Abb�s.