Bonne nouvelle pour les Verts de Rabah Madjer ! La Confédération africaine de football a décidé, jeudi, de reporter les matchs de la deuxième journée des qualifications à la CAN-2019 du mois de mars 2018 au mois d'octobre de la même année. Parce que la CAN-2018 se jouera au Cameroun en juin 2019, non pas au début (janvier et février) de la même année, et pour permettre aux cinq représentants africains au Mondial-2018 (égypte, Tunisie, Maroc, Nigeria et Sénégal) de mieux profiter de la date Fifa proposée à la fin du premier trimestre de la prochaine année, en affrontant de gros calibres pendant leur préparation à la Coupe du monde, la CAF a accepté de déplacer les matchs de mars prochain comptant pour le second round des éliminatoires à Cameroun-2018 d'environ 7 mois. C'est une proposition faite par la Fédération nigériane de football qui aura permis cette «largesse» qui profitera aussi bien aux cinq candidats africains à Russie-2018 mais également à toutes les sélections du continent encore en lice pour la qualification à la phase finale de la CAN-2019. Parmi ces équipes, l'EN algérienne qui devait affronter, le 23 mars 2018, la Gambie à Banjul pour le compte de la deuxième journée du groupe D qui compte aussi les sélections du Togo et du Bénin. Les Verts qui avaient entamé cette phase de qualifications par un succès étriqué à Blida (1-0) face au Togo, en juin dernier, vont devoir profiter de cette «halte» assez longue pour reprendre leurs esprits et rebondir avec d'autres ambitions. En effet, alors qu'ils avaient uniquement à préparer le match face aux Gambiens durant la date Fifa de mars 2018 qui s'étalera du 19 au 27 du troisième mois de cette année, les camarades de Brahimi vont désormais consacrer cette semaine de relâche décidée par l'instance internationale à un regroupement où le staff technique de la sélection pourrait faire subir à son groupe deux tests amicaux au lieu d'une seule rencontre officielle. Il est, en fait, difficile de «caser» une seconde rencontre à caractère amical avant où après le match contre les Gambiens pour la simple raison que le déplacement à Banjul consommera à lui seul pas moins de trois à quatre jours, ce qui va réduire considérablement la marge de manœuvre des entraîneurs nationaux. Quels sparrings en mars ? Reste à savoir si Madjer mettra à profit cette date Fifa pour organiser ledit stage en Algérie où dans un pays africain, comme il l'a toujours souhaité. Le néo-sélectionneur national qui avait émis le vœu de préparer la phase finale de la CAN-2019 dans un pays limitrophe au Cameroun, sera-t-il en mesure de convaincre la FAF mais surtout les joueurs de l'EN à aller se préparer dès mars prochain dans un pays africain où les conditions climatiques et même de séjour ne sont pas les mêmes qu'à Alger ou même en Europe ? Surtout qu'en termes de sparring-partners, et hormis quelques équipes de modeste calibre du continent, il lui sera difficile de convaincre les équipes qualifiées à la Coupe du monde de venir jouer en Algérie pour préparer le tournoi de Russie. Des adversaires à chercher parmi les sélections dont le tirage au sort de la phase finale du Mondial-2018 offrira des formations africaines dont le jeu est proche de celui de l'équipe d'Algérie (Tunisie et Maroc notamment) mais qui aimeraient bien livrer de telles explications dans un environnement semblable au lieu de la compétition (Russie). Des critères «bloquants» qui s'ajoutent à la «revendication» exprimée par Madjer lorsqu'il lui était demandé quelle serait la meilleure formule de préparer une CAN, celle d'affronter des sparrings du continent au lieu de se mesurer aux Européens, Asiatiques et autres teams de la zone Amsud.