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Campagne oléicole à Bouira
Près de 7 millions de litres d'huile attendus
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 12 - 2017

A Bouira, grâce aux différents programmes de développement du monde rural et agricole, initiés par l'Etat depuis les années 1990 et maintenus jusqu'à nos jours, la production oléicole ne cesse d'augmenter d'année en année, avec, pour certaines saisons, des pics dépassant les 10 millions de litres d'huile d'olive. Des records enregistrés à la faveur des hivers particuliers comme ceux des années 2001-2002, 2004-2005, et récemment l'hiver 2011-2012.
Pendant ces trois saisons, l'oléiculture était parmi les cultures ayant bénéficié le plus de cette générosité de Dame Nature puisque l'olivier, qui est un arbre rustique et qui nécessite un très bon apport en eau pendant la période allant de décembre-janvier jusqu'à mars-avril, pour pouvoir donner une production maximale durant l'année d'après, nous avons assisté effectivement à des productions records pendant les saisons 2003-2004 avec 8,54 millions de litres d'huile récoltés sur une superficie ne dépassant pas les 20 000 hectares, soit un record, ensuite durant la saison de production pendant l'année 2013-2014.
Près de 7 millions de litres d'huile attendus
Cela étant et pour ce qui est de la wilaya de Bouira qui est classée comme wilaya à vocation agricole et dont l'oléiculture est l'une des filières la plus prolifique, et selon des données prévisionnelles que nous avons eues auprès de la DSA, la production oléicole attendue avoisinerait les 7 millions de litres, soit presque la même production que l'année dernière qui était de 7,2 millions de litres, mais à une certaine différence près : à savoir que la production de cette année, ce chiffre prévisionnel comporte plusieurs satisfactions puisque, jusqu'à septembre dernier, l'on se rappelle les chaleurs caniculaires qui ont sévi pendant la période allant de juin à fin août, ont été tellement hors normes que des oliviers qui ont jusque-là résisté aux chaleurs les plus torrides sont morts quand d'autres (environ 40 000 oliviers) sont détruits par des incendies de forêt surtout du côté de Lakhdaria et Mâala, et dans certaines zones come Ahl-Ksar ou encore Haïzer, Saharidj et Aghbalou, où des vergers oléicoles sont situés à la lisière des forêts et des zones montagneuses.
Aussi, pour cette année, et selon les données chiffrées de la DSA, il y a lieu de noter que malgré ces incendies, l'augmentation de la superficie oléicole a atteint, à la faveur de la politique suive par l'Etat et les fameux programmes d'aides comme les PNDA et autres PIL (programme d'initiatives locales), 37 073 ha dont 25 481 ha sont en production, alors que le reste, ce sont de jeunes plantations qui entreront en production au fur et à mesure.
Sur la surface productive, et si on extrait celle de l'olive de table, et sur les prévisions de 16 quintaux par hectare, et un rendement moyen de 16 litres par quintal, on aura quelque 6,3 millions de litres d'huile. Mais quand on sait que ces prévisions ont été prises avant le retour des pluies du début octobre, des pluies qui ont été d'un grand apport pour les oliviers, ce chiffre sera largement dépassé surtout que la moyenne de rendement en huile par quintal est généralement de 18 litres ; quand ce n'est pas plus. Côté préparatifs, et comme chaque année, au niveau de la wilaya de Bouira, elles sont quelque 211 — dont 77 huileries sont acquises avec des soutiens de l'Etat — avec 42 huileries traditionnelles, 81 en semi-automatique et 88 et chaînes continues, qui sont opérationnelles et dont la majorité est concentrée dans la partie est, depuis Haïzer jusqu'à M'chédallah où la région est considérée comme région oléicole par excellence avec une huile d'une qualité excellente, la surfine dont le taux d'acidité, quand les conditions de cueillette, de conditionnement et de trituration sont biens suivies, est inférieur à 1%, soit un taux qui rend cette huile exportable. Mais malgré les différents titres et autres «galons» que cette huile a eus par le passé, les pouvoirs publics tardent à la labéliser.
Des actions de sensibilisation pour une meilleure qualité d'huile d'olive
Cela étant, notons tout de même les efforts qui se font de la part des services de la DSA et ceux de la Chambre d'agriculture qui ont multiplié, ces dernières années, des formations et des actions de vulgarisation et de sensibilisation à l'encontre des oléiculteurs et les oléofacteurs, pour l'obtention d'une meilleure huile d'olive. Des cycles de formation ont été initiés à l'encontre des professionnels de la filière aux meilleures techniques de récolte en évitant le gaulage qui abîme la pulpe d'olive, ainsi que l'utilisation des filets pour maintenir l'olive propre, ensuite le conditionnement dans des caisses pour l'aération en interdisant définitivement les sacs en plastique ou en jute qui favorisent les moisissures et la dégradation des olives et, enfin, la trituration immédiate. En somme, des actions de sensibilisation qui doivent, selon les responsables de la DSA, être prises en compte tant par les oléiculteurs que par les oléofacteurs afin de pouvoir parler un jour de l'exportation de notre huile d'olive.
Car, selon ces responsables, citant des experts mondiaux, la meilleure huile d'olive est celle qui est cueillie à une certaine étape de son développement quand la couleur de l'olive est entre le vert et le violet, une période où la qualité de l'huile est meilleure et surtout très bénéfique pour la santé humaine.
En effet, d'après les responsables de la DSA, au niveau du Conseil oléicole international, l'IOC, l'huile extra-vierge est reconnue come meilleure déjà lors de la dégustation, c'est-à-dire avec son goût amer et piquant. La raison de cette sensation est due à la présence des polyphénols et des antioxydants dans cette huile ; deux composants qui font d'elle un meilleur ami de la santé humaine tant ces deux composants sont scientifiquement des anticancéreux et des anti-âge.
Aussi, pendant toutes les périodes de formation et de vulgarisation, les responsables de la DSA et les experts qui veinent des instituts spécialisés de Tizi-Ouzou et de Béjaïa essaient d'expliquer aux oléiculteurs les vertus de l'huile d'olive récoltée selon les normes et qui est reconnaissable lors de la dégustation par son goût amer et piquant. Une huile qui offre au palais une sensation d'amertume et qui irrite la gorge. Une huile douce aura déjà perdu ses polyphénols et ses antioxydants, c'est-à-dire ce qui fait d'elle un meilleur remède contre le cancer et la vieillesse.
Cela étant dit, rappelons que pour les prix de vente de l'huile dans la région de Bouira, alors que la campagne a commencé à peine puisque certaines huileries n'ont pas encore démarré, celle-ci est cédée actuellement à 600 dinars le litre au niveau des huileries de la région de M'chédallah, alors que dans les régions de Bouira, à Ath-Laâziz et Haïzer, elle est cédée à 700 dinars le litre, et enfin, dans la région de Lakhdaria à 650 dinars. Paradoxalement, chez les citoyens, c'est le contraire qui se passe puisque, à M'chédallah, elle est cédée à 700 dinars et parfois même à 800 dinars le litre, alors que dans la région de Bouira, à Ath-Laâziz et Haïzer, elle est vendue entre 600 et 650 dinars et, enfin, dans la région de Lakhdaria, le prix est pratiquement le même chez les citoyens et les huileries.


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