Le mois de Ramadhan �tant un mois o� l�agressivit�, le vol et l�usage de la drogue sont l�gion, un plan de renforcement de la s�curit� a �t� mis au point par la police judiciaire de la S�ret� de wilaya de Blida, apprend-on aupr�s du commissaire de la PJ, Bouzidi Djamel. Ce plan consiste en la lutte contre la criminalit� sous toutes ses formes et visera surtout � assurer la s�curit� du citoyen. Ainsi, il sera proc�d� au d�ploiement de policiers p�destres dans tous les quartiers et ruelles � forte concentration publique qui veilleront au grain, pr�cise-t-on. Certaines venelles � Blida � l�exemple de la rue des Martyrs et la rue Colonel-Amirouche deviennent, l�espace de 30 jours, une v�ritable mar�e humaine, ce qui favorise amplement le vol � la tir ainsi que la vente de psychotropes et de kif. Les gens y viennent principalement � cause des friandises qui s�y vendent surtout que ces ruelles sont r�put�es pour leurs meilleures zalabias et autres pains de maison. Mais souvent on les fr�quente dans le seul but de s�alimenter en drogue et cela donne � ces ruelles l�aspect de v�ritables ghettos. En mati�re de lutte contre la drogue, nous avons appris que derni�rement deux personnes ont �t� arr�t�es et plac�es sous mandat de d�p�t par le procureur de la R�publique pour d�tention et usage de stup�fiants. Dans le m�me sillage, trois personnes ont fait l�objet d�arrestation � Boufarik apr�s que les �l�ments de la PJ de Blida aient trouv� en leur possession 750 comprim�s de barbituriques. Il s�agit de personnes d�un �ge avanc� puisqu�ils avoisinent la soixantaine. Deux d�entre elles ont �t� �crou�es alors que la troisi�me a b�n�fici� de la libert� provisoire. Et c�est probablement en pr�vision du mois sacr� de Ramadhan que ces quantit�s de stup�fiants circulent pour approvisionner les r�seaux de vente qui abondent au mois de Ramadhan tant la demande d�passe l�offre. Il est aussi � craindre les agressions surtout que le port d�armes blanches est devenu courant � Blida. Les derni�res op�rations coup-de-poing effectu�es par la police et la Gendarmerie nationale au centre-ville et autres quartiers chauds ont r�v�l� un chiffre effarant en mati�re d�arrestations pour le grief de port d�armes prohib�. Et l�on sait qu�en ce mois, cette situation va s�intensifier au point o� il devient parfois dangereux de circuler dans lesdites ruelles. Si l�on prend l�exemple du mois sacr� de l�ann�e derni�re, beaucoup de personnes avaient �t� satisfaites en constatant la pr�sence de policiers. �Cette ann�e nous doublerons d�efforts pour que le citoyen se sente r�ellement en s�curit�, nous dira le commissaire de la PJ.