L�op�ration de liquidation de la prime de scolarit� sp�ciale de 2000 DA est arriv�e � son terme pratiquement dans l�ensemble des �tablissements scolaires de la wilaya de Jijel. Sont concern�s cette ann�e 2005 pour cette aide de l�Etat 70 000 �l�ves, pour un montant global de 1,4 milliard de centimes. Selon des indications qui nous ont �t� fournies par une source locale, plus de 90 % des b�n�ficiaires ont d�j� touch� leur d�. Dans la majorit� des 11 da�ras que compte la wilaya, l�op�ration est close, exception faite, nous dit-on, pour celle de Jijel, qui a du mal � �puiser son quota. Une situation embarrassante et ennuyeuse qui a pouss� ces derniers jours les autorit�s de la wilaya en charge de ce �dossier sensible� � prendre le taureau par les cornes en prenant la d�cision de retirer un montant d�environ 200 millions de centimes du quota de la da�ra de JIjel pour l�octroyer � certaines communes rurales qui en demandaient plus, et ce, afin de satisfaire un peu plus certaines cat�gories sociales n�ayant pu jusque-l� b�n�ficier de cette prime. A ce sujet, on croit savoir que des listes additives sont fin pr�tes au niveau de certaines da�ras, comme El- Aouana et bien d�autres o� l�on attend l�arriv�e de la subvention n�cessaire pour proc�der au paiement. Un responsable de la direction de l��ducation a indiqu� que son d�partement �uvre d�arrache-pied � la cl�ture de cette op�ration pour la fin du mois de novembre et au plus tard au d�but du mois prochain. Selon les dires d�une source autoris�e, la da�ra de Jijel a �t� de tout temps � la tra�ne en mati�re de traitement des dossiers de la prime de scolarit� cr�ant d��normes probl�mes aux responsables des �tablissements scolaires du chef-lieu de la wilaya qui, quotidiennement, font face � des gens qui viennent s�informer sur cette aide sociale de l�Etat. Il convient de souligner une fois de plus que cette prime, destin�e de prime abord � certaines cat�gories sociales, pr�cis�ment d�finies dans une circulaire interminist�rielle de l�ann�e 2000, ne va pas souvent, malheureusement, dans la poche de ceux qui sont dans le besoin, nous rapporte-t-on. Des �commer�ants v�reux et des gens nantis� sans scrupules, cyniques, nous a-t-on indiqu�, b�n�ficient chaque ann�e de ce qu�ils consid�rent, selon un jargon propre � eux, comme la �quote-part du p�trole�. A vrai dire, les commissions de da�ra souvent d�pass�es, �puis�es par des piles de dossiers, ne font plus des enqu�tes sociales avec minutie. La �politisation� de ce dossier et le caract�re �urgent� qu�il prend chaque ann�e pour le versement de cette prime d�s la rentr�e des classes, n�ont pas laiss� le temps n�cessaire aux commissions de faire correctement leur travail de collecte d�informations sur les pseudo-d�munis et autres rentiers.