Le coup d�envoi de la premi�re session ordinaire de l�ann�e 2006 de l�APW a �t� donn� dimanche dernier, avec � l�ordre du jour � le bilan du wali � tourisme et jeunesse et des sports. L�ouverture de cette pl�ni�re � laquelle ont pris part, tous les membres de l�ex�cutif, les chefs de da�ra, sans les pr�sidents des 16 communes. Pourtant, ces derniers sont eux aussi concern�s par cette session, report�e � maintes reprises, ce qui a permis au wali d��valuer la situation socio�conomique des diff�rents secteurs au niveau de la wilaya. Le bilan soumis au d�bat pr�sent� par le premier responsable de wilaya qui n�est � la t�te que depuis sept mois, a suscit� son intervention qui, dans le souci de �rehausser� la qualit� des interventions de quelques membres �lus, les a pri�s de veiller � cerner les probl�mes objectifs et � axer les suggestions et recommandations selon les potentialit�s de la wilaya. En somme, pour cette premi�re journ�e de la session qui reste ouverte, le bilan du wali �tait tr�s simple : un autosatisfecit ponctu� par une diatribe � l�encontre de quelques membres �lus de notre honorable assembl�e �lue. Avec un ton ferme, il a �clair� les �lus qui ont voulu mettre en �vidence son administration qui doit agir conform�ment aux textes r�glementaires pour �viter les erreurs dans la gestion, car, ajoute-t-il : �Seul le travail sur le terrain peut t�moigner du travail de chacun de nous et les responsables ou �lus qui ont failli r�pondront de leurs actes. Mais, il n�est pas besoin d��tre un analyste pour voir dans le d�sint�ressement d�une forte majorit� d��lus vis-�-vis du d�veloppement de leur wilaya qui se sont mis dans la t�te qu�ils sont des r�cipiendaires, cette id�e bien ancr�e dans leur t�te, nos �lus ne font rien pour leurs citoyens �lecteurs, mais ils ont toujours une petite information � communiquer aux correspondants de presse du coin et quand on leur parle du d�veloppement de la wilaya, ils restent vagues. L�effet boomerang ne s�est pas longtemps fait attendre et nos �certains� �lus nous avouent aujourd�hui leur impuissance devant la complexit� de leurs missions pour lesquelles ils ont �t� investis. Mais l�effet grisant du koursi n�est pas une partie de plaisir. Beaucoup reste � faire dans la wilaya de Sa�da.