L'Assemblée populaire de wilaya (APW) organisera une session ordinaire de ses 55 membres entre le 24 et 26 décembre à la salle des conférences de l'ancien comité de la ville d'Alger (CPVA), rue Aslah Hocine, dans la commune d'Alger-Centre. C'est ce qu'a appris, hier, Le Temps d'Algérie auprès du cabinet du président de l'APW, Abdelaziz Djeffal. Selon le chef de cabinet, les élus auront à discuter et à adopter le budget primitif (BP) pour l'année 2010. Ils auront aussi à délibérer sur des propositions de défalcations de terrains agricoles au profit de projet d'utilité publique, afin d'indemniser les exploitants. Au cours de l'année 2009, l'assemblée s'est réunie à deux reprises. En plus de la session de décembre 2008, où il était question du BP 2009, les 55 élus s'étaient rencontrés en session ordinaire les 27 et 29 juin dernier pour discuter du budget supplémentaire (51 milliards de dinars) et sa répartition sur les différents secteurs. Ils ont aussi adopté une délibération à propos de défalcation de dix terrains agricoles à Chéraga (réalisation du centre foncier intercommunal), Beni Messous (l'institut national des ingénieurs des collectivités locales), Birkhadem (400 logements), Mohammedia, Aïn Taya, Rouiba (lycée) et les Eucalyptus (600 logements FNPOS). Les délibérations prises par les élus à ce sujet sont utiles uniquement pour l'indemnisation des fellahs qui exploitaient les terres défalquées. C'est en juin également que les membres de l'APW ont approuvé la naissance de l'agence locale du foncier qui était en gestation depuis 2003. Ils ont enfin ouvert un débat général sur le dossier de la santé, et il a été décidé que ce dossier reste ouvert au débat à l'occasion de nouvelles rencontres. La deuxième session ordinaire s'est tenue les 18 et 19 octobre. Les élus ne sont pas revenus sur le dossier de la santé, comme convenu en juin, mais ont programmé de nouveaux dossiers dans l'ordre : le tourisme, la culture et l'environnement. A la fin de la plénière, l'APW a décidé d'aller vers l'organisation des «assises de l'environnement» dans la capitale. Cette dernière réunion a été marquée par le refus du wali, Mohamed Kébir Addou, de s'exprimer en plénière comme il avait l'habitude de le faire depuis son installation à la tête de la wilaya, le 11 septembre 2004.