Au vu de l�enveloppe allou�e par secteur aux 12 communes de la steppe, on peut parler d�un v�ritable plan Marshal pour un d�veloppement durable de ces zones, longtemps oubli�es par les diff�rents plans de relance �conomique. La r�partition des cr�dits r�pond visiblement � un souci de combler le retard, mais aussi, de r�parer des injustices. Les secteurs de l�hydraulique, de l�habitat et des travaux publics, b�n�ficient des sommes les plus importantes. La r�partition par secteur : hydraulique 336 milliards de centimes, habitat 515 milliards, travaux publics 450 milliards, transport 17 milliards, �ducation nationale 128 milliards. D�autre part, la politique �nerg�tique men�e � travers la wilaya de Tlemcen, cible aussi ces m�mes r�gions qui vont �tre aliment�es en gaz naturel, l�enveloppe allou�e est de 500 milliards. En mati�re d�habitat, 1 000 logements sociaux et 500 logements ruraux sont inscrits en compl�ment du programme. Concernant les autres secteurs d�une importance capitale pour les citoyens de ces communes du Sud, la formation professionnelle, le secteur de la sant� ainsi que l�agriculture et les loisirs (jeunesse et sports) disposent d�une enveloppe globale de 288 milliards de centimes (formation professionnelle 34 milliards, sant� 34 milliards, jeunesse et sports 55 milliards, agriculture 220 milliards). A noter que pour la premi�re fois dans une r�gion du Sud, une ferme-pilote aquacole sera r�alis�e pour un montant de 5 milliards. Toutefois, ce plan ambitieux qui tend � jeter les bases d�une vie moderne au niveau de la steppe reste tributaire des capacit�s et des comp�tences de certains responsables, qui, pour l�instant, se contentent d�attentisme. En clair, il faut un souffle nouveau, car le retard accus� au niveau de tous les secteurs n�cessite non seulement de la comp�tence, mais un certain engagement des uns et des autres. Malgr� les r�alisations de grande envergure, lanc�es � travers tout le territoire de la wilaya de Tlemcen, et qui sont en voie d�ach�vement, le chef de l�ex�cutif, M. Abdelouahab Nouri, reste amer, il ne cesse de marteler : �Tlemcen m�rite mieux que �a.� Au niveau des communes du Nord, la station du traitement de Sekkak est op�rationnelle et traitera 20 000m3/jour. Le probl�me d�eau potable ne se pose plus au niveau du chef-lieu et versant ouest. Restent les cas de Lamorci�re et du Pont des Issers qui vont �tre r�gl�s prochainement. Les deux tr�mies sont pratiquement termin�es, cet investissement a n�cessit� 20 milliards de centimes pour d�sengorger le flux de la circulation aux entr�es principales de la capitale des Zianides. Enfin, pour la premi�re fois, Tlemcen dispose d�un auditorium, ce palais des congr�s est un v�ritable bijou architectural et unique en Alg�rie. Contrairement aux ann�es pr�c�dentes, on note une certaine activit� pendant le mois de Ramadhan.