Cons�cutivement aux directives du chef du gouvernement et � une circulaire �manant du minist�re de l�Habitat, les services de la wilaya ont accord� l�agr�ment � de nombreux promoteurs immobiliers remplissant les crit�res exig�s par la r�glementation en vigueur � savoir la qualification et les moyens humains, mat�riels et financiers. L�objectif assign� consistait � r�aliser des logements � une cat�gorie de citoyens et ce, en compl�mentarit� avec les formules du logement social, du logement social participatif, du FNPOS, Fonds national de p�r�quation des �uvres sociales, le logement rural et autres. Dans ce contexte, une campagne d�information et de sensibilisation avait �t� diligent�e aux fins de susciter des candidatures au sein d�une large frange de la soci�t�. En effet, des commer�ants, m�decins, avocats, pharmaciens, �migr�s, fonctionnaires et de modestes travailleurs ont adh�r� � cette d�marche pr�sentant d�ind�niables avantages. Les postulants ont saisi l�opportunit� de solliciter un pr�t bancaire et une aide non remboursable aupr�s de la CNL d�un montant de 40 � 50 millions de centimes ce qui est loin d��tre une sin�cure car les formalit�s sont lourdes et fastidieuses. N�anmoins, une convention a �t� sign�e conjointement par les promoteurs immobiliers et les futurs b�n�ficiaires devant un notaire qui avait �tabli l�acte de pr�propri�t� avalis� par les services de la Conservation fonci�re de la wilaya de Guelma et qui sp�cifiait la localisation du logement (�tage et num�ro) et ses caract�ristiques. Les futurs propri�taire s�engageaient � verser par tranches et ce, compte-tenu de l�avancement des travaux sachant que le dernier versement, � savoir 10% du montant global, devait finaliser la remise des cl�s de l�appartement. A titre illustratif, un F4 de 113 m2 dans un immeuble r�alis� � Bab-Annaba, cautionn� par le fonds de garantie localis� � Alger, co�te 193 millions de centimes puisque le m�tre carr� est estim� � 17 000 DA. Les travaux de cet immeuble abritant 42 appartements, des locaux commerciaux et des garages ont repris r�cemment apr�s un arr�t prolong� sachant que le dernier �tage est en voie de lancement. Deux promoteurs immobiliers domicili�s cit� du 19-Juin, un quartier r�sidentiel du chef-lieu de wilaya, sont enfin sortis de leur longue l�thargie et sont parvenus, ces derniers mois, � mettre les bouch�es doubles gr�ce au renforcement des chantiers en moyens humains et mat�riels. Lors de notre d�placement sur ce site, il nous a �t� loisible de constater que les travaux sont au stade de la finition puisque des peintres, des plombiers et des �lectriciens �taient � pied-d��uvre. Rencontr� sur les lieux, un p�re de famille nous confie : �Mon F4 de 120 m2, situ� au 3e �tage, dont le m�tre carr� est tax� � 19 000 DA, a exig� la coquette somme de 228 millions de centimes et je compte emm�nager avant l�hiver apr�s une attente de quatre ans. D�autre part, ce logement fait l�objet de travaux suppl�mentaires au niveau de la salle de s�jour, de la cuisine et de la salle de bains et j�ai r�gl� les frais y aff�rents � l�entrepreneur.� En revanche, � quelques dizaines de m�tres, le spectacle est d�solant puisqu�un promoteur immobilier a pli� bagage depuis trois ans apr�s avoir r�alis� la plate-forme d�un immeuble et la carcasse d�un second. L�environnement est manifestement lugubre et il est accentu� par le d�versement des eaux pluviales et us�es qui stagnent au grand dam des riverains p�nalis�s dans leur cadre ce vie. Au niveau du m�me site un autre entrepreneur des travaux publics a abandonn� son chantier depuis quatre ans et les grues g�antes, jouxtant les hideuses carcasses, sont expos�es aux intemp�ries. Quelques centaines de candidats au logement promotionnel sont malheureusement coinc�s et leurs incessantes d�marches aupr�s des ma�tres de l�ouvrage sont rest�es vaines. Cette formule souffre de dysfonctionnement car, selon nos sources, de nombreux postulants n�auraient pas respect� leurs engagements financiers et auraient p�nalis� ceux qui sont � jour. En outre, les promoteurs seraient confront�s � de graves crises de tr�sorerie engendr�es par des dettes aupr�s des banques et du fisc. De toute �vidence, cette situation qui perdure m�rite une attention des pouvoirs publics afin de concr�tiser l�ambitieux programme �labor� par le premier magistrat du pays et dont l�objectif est d�offrir un toit d�cent � chaque famille.