Profitant de la c�l�bration de Yennayer 2957 qui a eu lieu ce vendredi, les arouch de la wilaya de Bouira ont organis� au niveau de la place publique un meeting populaire pour parler de cette date phare de l�histoire mill�naire du pays, mais aussi des derniers d�veloppements de la situation politique, notamment celle ayant trait au dialogue engag� avec le pouvoir. Ainsi, le meeting, qui a dur� une bonne heure, a �t� l�occasion pour quelques-uns comme Allaoua d�Ath-Laksar, Dja�fer Abdedou de Bouira, Bellout Rabah d�El-Esnam et Djamel Yahiaoui de Bechloul de se d�marquer de l��v�nement national qui a lieu en ce moment, �Alger, capitale de la culture arabe�, en rappelant que le mouvement n�est pas contre les cultures, mais contre la marginalisation dont est victime justement la culture amazighe de la part du pouvoir. En outre, les trois d�l�gu�s ont interpell� chacun � sa fa�on le pouvoir afin de concr�tiser les engagements sign�s avec la d�l�gation interwilyas concernant l�application de la plateforme d�El-Kseur. A ce sujet d�ailleurs, Dja�fer Abdedou qui rappellera les acquis du mouvement citoyen, notamment la prise en charge des familles des victimes du Printemps noir ainsi que les bless�s, la reconnaissance du statut de martyr de la citoyennet� aux victimes, notera les insuffisances comme les lenteurs constat�es dans l�installation de l�Acad�mie berb�re, la cha�ne d�expression amazighe sur lesquelles le gouvernement s��tait engag�, ainsi que l�inscription de Yennayer qui co�ncide au 12 janvier de chaque ann�e comme journ�e nationale f�ri�e. Le d�l�gu�, qui s�est montr� � un certain moment comme d��u par la tournure des �v�nements, l�chera cette phrase lourde de sens, �que le pouvoir assume ses responsabilit�s !� avant de poursuivre en parlant des engagements de ce dernier concernant tous les points inscrits dans la plateforme d�El-Kseur. Pour leur part, les d�l�gu�s Belkacemi Rachid et Bouchelka� Mahmoud semblaient plus sceptiques concernant le dialogue engag� avec le pouvoir en ne reconnaissant aucun point positif arrach� jusque-l�. Le d�l�gu� Mahmoud Bouchelka� ira jusqu�� affirmer que le dialogue avec le barbu de Belkhadem qui a os� arr�ter le porte-parole de la d�l�gation pour la simple raison que celui-ci avait refus� l�implantation d�une unit� de gendarmerie � Tizi-Ouzou, ce corps dont les arouch demandent le d�part d�finitif de la Kabylie, est d�finitivement rompu. Le d�l�gu� invitera les dizaines de citoyens de tous �ges qui �taient pr�sents � se pr�parer et se mobiliser pour d�autres combats. Apr�s l�intervention de ce d�l�gu�, Dja�fer Abdedou reprendra la parole pour rappeler les principes directeurs du mouvement qui fonctionne d�une mani�re tr�s organis�e, un mouvement qui poss�de l�instance supr�me, l�interwilayas, seule habilit�e � se prononcer sur les suites � r�server au dialogue entam� en janvier 2005 avec le gouvernement. Le meeting qui avait d�but� d�s la matin�e par l��mission � grands d�cibels des c�l�bres chansons de Matoub, au niveau de la place publique qui �tait orn�e � l�occasion d�une tr�s grande banderole noire dans laquelle on pouvait lire les fameux �Ulac smah oulach� et �Le combat continue�, s�est d�roul� dans le calme.