Serait-ce la fin de l��pisode arouch qui avait failli �branler un moment l��difice �antisismique du syst�me Alg�rie� ? Tout porte � le croire en se fiant � des informations �manant des d�l�gu�s de la CCCWB, du moins, l�aile dialoguiste. Ayant obtenu des d�tachements depuis janvier 2005, suite � l�engagement du mouvement des arouch de dialoguer avec le gouvernement, deux d�l�gu�s de la CCCWB, Dja�fer Abdeddou de Taghzout et Idir Allaoua d�Ath-Leksar, tous deux appartenant au corps de l��ducation, ont �t� destinataires derni�rement d�une note les invitant � rejoindre leurs postes d�origine. Imm�diatement apr�s cette d�cision, les deux d�l�gu�s ainsi que Djamel Yahiaoui, d�l�gu� de Bechloul, se sont rendus � la direction de l��ducation pour s�enqu�rir de cette question. �Face � l�intransigeance du directeur de l��ducation qui a dit s�en tenir � la note de sa tutelle, � savoir le minist�re de l�Education nationale, nous avons rappel� les d�cisions de ces d�tachements prises par le chef de gouvernement de l��poque, Ahmed Ouyahia, actuellement Premier ministre.� �Par cons�quent, nous avons dit au DE, poursuit notre interlocuteur, que le seul responsable qui puisse remettre en cause ces d�tachements ou les annuler est bel et bien l�actuel Premier ministre.� Apr�s cette entrevue avec le DE, les trois d�l�gu�s, non satisfaits des r�ponses du DE, ont rencontr� mercredi dernier le chef de cabinet du wali pour lui faire part de ce probl�me. D�apr�s toujours Djamel Yahiaoui, le chef de cabinet qui a rappel� tous les efforts et reconnu les sacrifices consentis par les d�l�gu�s de la CCCWB dans le cadre de l�apaisement de la situation qui avait pr�valu, et qui pr�vaut encore dans certaines localit�s, a promis de transmettre ces pr�occupations aux responsables centraux afin de trouver une solution � ce probl�me. Pour rappel, au niveau de la wilaya de Bouira, parmi les quatre d�l�gu�s de la CCCWB qui avaient pris part au dialogue engag� par le pouvoir en janvier 2005, trois d�l�gu�s, � savoir Dja�fer Abdeddou, Idir Allaoua et Bellout Rabah d�El-Esnam, ont b�n�fici� de d�tachements pour pouvoir s�engager pleinement et sans contraintes dans la mise en �uvre des futurs engagements du gouvernement. Ainsi, les d�l�gu�s qui avaient sign�, vers fin f�vrier 2005, un accord avec le gouvernement ont constitu� des commissions dont celle qui a r�pertori� les ayants droit des victimes du printemps noir ainsi que les bless�s, et qui ont b�n�fici� d�indemnit�s et autres pensions. Parall�lement � cette action, des d�l�gu�s qui avaient �t� licenci�s pour leur activit� au sein du mouvement citoyen avaient �t� r�int�gr�s. Toutes ces actions avaient �t� men�es gr�ce � des permanences �quip�es de mat�riel informatique et de lignes t�l�phoniques, ouvertes au frais de l�Etat au niveau de chaque wilaya concern�e par ce mouvement, � savoir Tizi- Ouzou, B�ja�a et Bouira. Cependant, sur les 15 points inscrits dans la plateforme d�El-Kseur r�dig�e le 14 juin 2001, dans le feu des �v�nements, ainsi que les 7 points inscrits dans le chapitre des incidences, force est de constater que peu de choses a �t� fait. A Bouira, le bureau de cette permanence ouverte au niveau du lotissement Dra�-El-Bordj est toujours entre les mains des arouch dialoguistes.