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Le march� de l'esth�tique en Alg�rie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 03 - 2007

Les individus ont de plus en plus recours au march� de l�esth�tique afin de se conformer aux nouveaux crit�res de beaut� et comme le march� grandit, ces pratiques se mondialisent. La soci�t� alg�rienne n�est pas en reste c�t� �volution du march� de l�esth�tique... L�Alg�rie conna�t depuis quelques ann�es un plus grand int�r�t pour tout ce qui se rapporte � l�esth�tique corporelle et un large essor de ce domaine en r�sulte.
Cosm�tiques : un march� encourageant
En effet, le pays se r�v�le tr�s porteur dans le secteur de la cosm�tique. �Ce march� est tr�s prometteur (...) La fr�quence d�achat est d�environ 72%�, nous a confi� Chekri Nac�ra, directrice de Zohara Parfums et Cosm�tique-Alg�rie.
Une fr�n�sie venue d'ailleurs...
En parall�le, la chirurgie esth�tique fait aussi son petit bout de chemin sur le march� national. On la disait taboue � cause des valeurs religieuses, culturelles et sociales, elle se r�v�le plus ou moins bien accept�e, pratiqu�e et m�me � la mode et se d�couvre un march� � fort potentiel. L�avenir de ce dernier march� semble fort encourageant. Nous assistons, en effet, � une lib�ralisation des esprits, qui gomment les tabous du pass� et vivent de plus en plus sur des mod�les occidentaux. Ce dernier comportement fortement influenc� par le mode de vie urbain et les innombrables paraboles qui poussent tels des champignons sur les toits d�Alger, toutes, ou du moins en grande majorit�, orient�es en direction des canaux europ�ens. Ainsi, du fait de cette ouverture sur une autre soci�t�, le mode de vie des Alg�riens �volue et dans un certain sens leur mentalit� aussi. Cependant, nous mettrons un b�mol � cet argument et nuancerons notre propos dans le sens o� les Alg�riens ne sont pas tous pr�ts � ces changements qui ne sont pas tout � fait en accord avec leurs traditions, les plus conservateurs rejetant toute forme d�occidentalisation. Reconnaissons que des pratiques telles que la chirurgie esth�tique sont antagonistes aux traditions arabes. Cependant, il reste tout de m�me important � souligner que dans la culture ancestrale arabe, la chirurgie �tait tr�s �volu�e. Nous retrouvons m�me de nos jours des traces de manuscrits parlant d�un anc�tre de la chirurgie reconstructrice � son stade le plus primitif. De plus, il n�est nullement besoin de rappeler la l�gendaire coquetterie des Alg�riennes, Orientales usant de kh�l, d�ambre, d�henn� et mille et une cosm�tiques traditionnelles pour parfaire leur charme. Quand les Alg�riens et les Alg�riennes d�couvrent donc la magie et les prodiges quasi miraculeux de la chirurgie esth�tique venue d�ailleurs, un r�el enthousiasme est alors palpable et les cons�quences, � savoir une ouverture de ce nouveau march�, se font sentir sans trop tarder. Le Dr Mohamed Oughanem t�moigne : �Il existe un engouement certain pour ce type de m�decine. La demande sera de plus en plus forte dans les ann�es � venir.�
Chirurgie esth�tique : un march� naissant
En ce qui concerne la demande alg�rienne en mati�re de chirurgie esth�tique, la liposuccion accapare la premi�re marche du podium et la rhinoplastie, c�est-�-dire la correction des imperfections au niveau du nez, lui succ�de, les bl�pharoplasties (op�ration au niveau des paupi�res sup�rieures ou inf�rieures), les lifting et l�abdominoplastie viennent successivement en troisi�me, quatri�me ou cinqui�me position, d�apr�s les affirmations que soutient le Dr Bendissari, un des cinq ou six meilleurs sp�cialistes en chirurgie esth�tique � Alger. La demande est vari�e et en persistante augmentation sans doute �galement motiv�e par des prix all�chants et d�fiant toute concurrence. En effet, �les interventions co�tent 15 fois moins cher qu�en France et deux fois moins qu�en Tunisie�, assure encore une fois le Dr Bendissari. Par exemple, une liposuccion co�te entre 10 000 et 100 000 DA, selon le volume de la masse de graisses � aspirer, ou encore 180 000 � 200 000 DA (2 000 euros) pour un lifting au lieu de 6 000 euros en France� Les chiffres parlent d�eux-m�mes ! Pour ceux qui n�osent pas franchir le pas de l�acte chirurgical, pas de probl�me les injections de Botox sont � seulement 20 000 DA (200 euros), pour un effet qui dure six mois ! Mais il serait aussi important de souligner que bien que la majorit� des clients (ou peut-�tre patients� on h�site encore !) viennent des grandes villes (principalement Oran et Alger), une partie de la demande vient aussi de l�int�rieur du pays (Djelfa, S�tif, El Oued�). Les principales int�ress�es sont g�n�ralement des femmes qui travaillent et pas n�cessairement riches, soulignera le Dr Bendissari. Les hommes sont aussi demandeurs m�me s�ils sont tr�s minoritaires ; leurs consultations portent surtout sur les probl�mes de calvitie, les implants de cheveux les int�ressant particuli�rement. Les habitants du pays de la chirurgie esth�tique naissante n�ont d�sormais plus aucune raison de se d�placer en Europe afin d�avoir recours aux op�rations de chirurgie plastique. Reste tout de m�me que les sp�cialistes en chirurgie esth�tique sont rares en Alg�rie et que les prix, bien qu�inf�rieurs � ceux pratiqu�s en Europe, restent �lev�s pour la majorit� des Alg�riens. Ces derniers restent encore assez traditionnalistes et rattach�s � une certaine culture, des m�urs solidement ancr�es dans les mentalit�s, tout cela malgr� un r�el mais superficiel changement des modes de vie et des esprits. Pour ainsi reprendre la phrase d�une vieille dame de 70 ans, Naziha, que nous avons interrog�e sur son avis � propos du d�veloppement de la chirurgie esth�tique en Alg�rie : �M�me si vous voyez tous les jeunes d�aujourd�hui parler fran�ais et anglais couramment, qu�ils portent les derniers jean�s taille basse � la mode, qu'ils �coutent les chansons de l�-bas, ils restent et resteront toujours, au fond, sensibles � leurs m�urs ancestrales� C�est comme une pierre qui est emport�e par la mer, m�me si elle revient un an plus tard, plus lisse sous forme de galet, elle restera une pierre dont la mati�re est une roche.� Les dires de Naziha nous ont beaucoup interloqu�s et marqu�s du fait de leur simplicit� et de leur �loquence. Ils nous am�neraient m�me � un autre d�bat o� l�on se demanderait si une soci�t� peut r�ellement changer au gr� des influences socio-�conomiques et des civilisations voisines. Nous pouvons, cependant, affirmer que nous appartenons r�solument � une soci�t� de consommation en constante mutation, ou le fait de veiller sur son bien-�tre, et son apparence physique est devenu un fait de soci�t� dont on ne se cache plus et cette nouvelle conception de la beaut� s�installe dans presque toutes les soci�t�s du monde en passant par celles dites aux traditions les plus rigides.


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