Le succ�s retentissant du Festival national de la musique moderne a engendr� un afflux inattendu de milliers de personnes dont des familles originaires d�Alger, Constantine, Batna, Skikda, T�bessa, Biskra, Annaba et m�me d�Oran, attir�es par l�all�chante t�te d�affiche des chebs : Khalas et Houari Dauphin. Ce samedi soir, le th��tre romain intra-muros �tait d�j� bond� � 20h alors qu�� l�ext�rieur plus de trois milliers de personnes, tous sexes et �ges confondus, faisaient le pied de grue. Cette mar�e humaine qui voulait assister au spectacle a donn� du fil � retordre aux services de s�curit�, qui ont �t� quelque peu d�bord�s par l�ardeur parfois agressive et muscl�e de centaines de jeunes d�cha�n�s. La sagesse et la maturit� du commissaire du festival ont pr�valu puisque le spectacle a �t� maintenu et a d�but� vers 23h. C�est devant un public chauff� � blanc que le groupe rap Finom�ne de Skikda a commenc� son interpr�tation marqu�e par une d�nonciation du r�gime actuel gangren� par la hogra, le despotisme, l�injustice, la marginalisation, la malvie et l�exclusion des jeunes. Cheb Khalas, �gal � lui-m�me, a d�embl�e conquis l�auditoire qui lui a t�moign� un accueil triomphal. Ses chansons rythm�es ont �t� reprises en ch�ur par des milliers de spectateurs assoiff�s de loisirs qui agitaient leurs bras dans une parfaite synchronisation. Houari Dauphin qui se produit pour la premi�re fois � Guelma a s�duit l�assistance par ses chansons sentimentales qui ont �t� per�ues impeccablement. Apr�s le regrettable incident survenu le quatri�me jour du Festival national de la musique actuelle motiv� par la stagnation de la culture, la malvie, le vide culturel, cette premi�re aura des r�percussions heureuses car elle permettra aux autochtones d�acqu�rir de bonnes habitudes.