L�oisivet� use, corrode et stresse, c�est un vide, un grand, et �la nature a horreur du vide�, dira Ammi Salah, un viel �crivain guelmi. Et le vide para�t plus long en occupant plusieurs pans de la soci�t�, durant cette p�riode estivale caract�ris�e par des p�riodes de cong� aussi bien pour les travailleurs que les �l�ves et �tudiants. A Guelma-ville et ce, depuis le dernier Festival national de la chanson moderne de l�ann�e pass�e, le th��tre romain intra muros de l�antique Calama, construit au IIe si�cle avant J.-C. et une forteresse byzantine et reconstruit en 1908 par les Fran�ais sur les m�mes fondations, vit une situation de paralysie qui semble se prolonger. La population guelmie se demande qui a pris la gestion de cet espace arch�ologique culturel. Un tel th��tre romain, en plein centreville ferm� � longueur d'ann�e. Cette triste r�alit� semble inqui�ter une large frange de la soci�t� � les gens de la culture et du savoir, qui esp�rent une gestion op�rationnelle et fonctionnelle par la wilaya de Guelma de cet monument historique romain, comme l�ont fait d�autres wilayas (Timgad et Djemila). Le th��tre romain Calama m�rite plus d�attention. Malgr� son importance et son emplacement, il n�arrive toujours pas � red�coller apr�s avoir connu des ann�es fastes. Il est dans une l�thargie totale depuis belle lurette. L��t� pass�, le th��tre romain a �t� au rendez-vous pendant cinq jours de succ�s retentissant du Festival national de la musique moderne qui a engendr� un afflux inattendu de milliers de personnes dont des familles originaires d�Oran, Alger, Constantine, Annaba, Batna... Cette pr�sentation au large public l�ann�e �coul�e �tait dans un cadre culturel et une atmosph�re conviviale de plusieurs chanteurs alg�riens � leur t�te Lotfi Double Kanon et ce, malgr� des moyens vraiment d�risoires.