Bien qu�on ait d�bours� des milliards de dinars dans leur construction, trois infrastructures rurales r�alis�es � M�kira, il y a des lustres, baignent dans un �tat de d�laissement � l�heure o� beaucoup d�autres localit�s � l��chelle nationale en sont d�pourvues. Ces �difices auraient pu servir pour lutter contre l�exode rural. A Ibouham�ne, 5 km � l�ouest de la municipalit�, c�est une antenne de mairie dont la r�alisation remonte � plus de vingt ans, qui a �t� livr�e au temps. Une enveloppe financi�re de 130 millions de centimes a �t� d�gag�e pour sa r�fection dont les travaux se poursuivent encore. �A l�issue de ces travaux, sa mise en service interviendra�, a d�clar� le P/APC de M�kira, M. Fahem. A A�t Ouakli, un autre village, il s�agit d�une unit� de soins qui se trouve dans un �tat de d�labrement tr�s avanc�. La b�tisse comprend deux �tages. Elle a �t� d�laiss�e bien avant l�ach�vement des travaux, il y a un peu plus de deux d�cennies. �Les lieux sont en ruine. Ils se sont transform�s en urinoir public�, raconte un citoyen de ce village. Quant � son �ventuelle restauration, le P/APC pr�cise : �Rien n�a filtr� � son sujet. La direction de la sant� publique (DSP) n�a pas pens� � la r�fection afin de la mettre en service partant du fait que le village o� elle est implant�e ne compte pas le nombre d�habitants requis.� Ainsi, les ruraux se d�placent au village limitrophe, � Cha�bet El Ameur (Boumerd�s), � Tizi-Gheniff ou au cheflieu communal, Tighilt Bougueni, pour une injection ou un quelconque soin m�dical. Dans ce m�me patelin, un groupe scolaire de 4 salles de cours et un logement, construits entre 1995 et 1997, repr�sentent �galement un g�chis �tant donn� qu�ils n�ont jamais fonctionn�. Les autorit�s comp�tentes �voquent l�absence d�un nombre d��l�ves suffisant permettant l�ouverture de cette petite �cole primaire.