L�Institut r�gional de formation en musique (IRFM) a abrit�, du 11 au 14 mai, la troisi�me �dition du colloque national sur l�art et l�artiste dans l��ducation des petites g�n�rations. Celui-ci a �t� l�occasion pour les enfants de la wilaya de Bouira, et particuli�rement les �l�ves des �coles primaires, de suivre pendant trois jours des formations assur�es par d��minents professeurs de dessin, de sculpture mais aussi et surtout de musique venus de diverses �coles du pays. D'ailleurs, � ce propos, le docteur Monsef Hasnaoui, directeur de l�IRFM et dipl�m� des beaux-arts de la fameuse �cole internationale de Saint-P�tersbourg en Russie, nous a avou� qu�apr�s les deux premi�res �ditions de 2006 et 2000, qui avaient rev�tu des aspects folkloriques, ce colloque, qui aspire � devenir annuel, sera d�sormais orient� vers la p�dagogie et la formation en associant les Ecoles des beaux-arts implant�es � l��chelle nationale. Ainsi, pour cette pr�sente �dition, outre l�IRFM, l�Institut national de musique, l�Ecole nationale des beauxarts, les �coles r�gionales de Azazga, Batna et Sidi Bel-Abb�s, l�Institut sup�rieur des arts graphiques, les th��tres r�gionaux de Batna, B�ja�a, Mostaganem, Sidi Bel-Abb�s, l�office, etc., �taient pr�sentes. Pendant trois jours, outre des expositions sur les instruments de musique, les arts plastiques et les livres pour enfants expos�s par la Biblioth�que nationale et la librairie Mouloud-Feraoun, des soir�es po�tiques, des galas artistiques ainsi que du th��tre pour enfants et adultes �taient au menu. Parall�lement � ces activit�s divertissantes, des ateliers de formation ont �t� ouverts concernant la musique, le th��tre, le dessin, la po�sie et la prose, la danse et la fabrication d�instruments de musique. Toutes ces formations sont destin�es aux �l�ves des �coles primaires du chef-lieu de wilaya et quelques-unes des autres da�ras. Les ateliers �taient �galement appuy�s par des conf�rences et autres communications donn�es par d��minents docteurs sp�cialis�s dans les arts dramatiques venus des universit�s de M�sila, Batna, Alger et Sidi Bel-Abb�s. A la fin de ces journ�es, des recommandations ont �t� faites concernant l�institutionnalisation de ce colloque pour devenir annuel avec un budget sp�cial, le requalification de l�IRFM pour devenir un institut national de p�dagogie musicale, la proposition d�un bac de musique avec bien entendu l�instauration de classes au niveau des lyc�es pour la musique. Les �l�ves seront encadr�s par ds professeurs au niveau des lyc�es concernant la th�orie mais aussi par les instituts et les �coles de musique pour la pratique. Pour rappel, lors de la premi�re journ�e, l�ouverture s�est faite au niveau de la salle Errich attenante � l�IRFM en pr�sence des autorit�s locales et de wilaya, et rehauss�e par la pr�sence d�invit�s de marque comme l�ancien ministre de la Culture, M. Bechichi, le pr�sident de l�Union nationale des arts culturels, M. Laroussi, les directeurs des Ecoles des beaux-arts, des professeurs d�universit�, des artistes venus de vingt wilayas... Une ouverture en apoth�ose assur�e par des enfants form�s au niveau de l�IRFM mais �galement par les stagiaires qui ont r�ussi de belles chansons du terroir tant en arabe qu�en tamazight et m�me en fran�ais. De beaux tours de danse qui ont �gay� le nombreux public surtout les nombreuses familles qui ont �t� invit�es. Se voulant une halte dans la promotion de la sensibilit�, de l�esprit critique et de la cr�ativit� chez les enfants particuli�rement et l�ancrage de la culture artistique dans la soci�t� en g�n�ral, ce colloque aura tenu toutes ses promesses et les pouvoirs publics gagneraient � encourager et � institutionnaliser ce genre de manifestations qui manque tant dans notre pays livr� aux ennemis de la culture et de la cr�ativit� dans toute sa grandeur et sans restriction aucune. Cependant, pour ce faire, les diff�rents acteurs politiques et sociaux doivent s�impliquer davantage dans ces manifestations. Le docteur Hasnaoui nous a avou� que malgr� l�association de plusieurs partenaires, comme la direction de l��ducation, la direction du tourisme, la wilaya, l�APW..., la coordination et l�aide apport�e aux organisateurs n�ont pas �t� cons�quentes ni agissantes. Signalons enfin que la c�r�monie de cl�ture a �t� faite par l�orchestre symphonique national.