La politique de gestion des d�chets m�nagers et industriels �tait au centre d�une conf�rence anim�e hier � la wilaya d�Alger par l�inspecteur g�n�ral de l�Agence Bruxelles Propret� (ABP), Andr� Jacques, venu exposer l�exp�rience de la Belgique en mati�re de gestion et de tri s�lectif des d�chets. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Le partenariat entre Alger et Bruxelles sur cette question date de 2003, lorsque cette agence a apport� son expertise au profit de Net Com pour la mise en place d�un dispositif op�rationnel de ramassage et de gestion des d�chets. Un nouveau sch�ma de collecte a �t�, d�s lors, adopt� mais qui est difficile � �valuer m�me si des efforts ont �t� consentis. Alger, malgr� le travail permanent et d�arrache-pied des soci�t�s de nettoyage et des collectivit�s locales, demeure une d�charge � ciel ouvert. Il est important de le dire aujourd�hui, les citoyens ne jouent pas le jeu et ne respectent ni les horaires ni les points de ramassage. Et de fait, des niches � ordures d�bordent tout le temps, donnant une image d�solante de la capitale. Pour �radiquer cette situation et sensibiliser les citoyens � la protection de leur environnement imm�diat, la wilaya d�Alger est en train d��laborer un sch�ma directeur de collecte des d�chets, dont l��tude a commenc� il y a une ann�e. Le directeur de wilaya charg� de l�environnement, M. Tebbani, a expliqu� hier que ce sch�ma, dont la premi�re phase a �t� adopt�e et qui porte sur le diagnostic de la situation, vise � mieux g�rer la collecte des d�chets et par la m�me occasion les centres de stockage. Faut-il le pr�ciser, l�Alg�rie s�appr�te, dans le cadre de sa politique environnementale, d�adopter les m�mes proc�d�s qui sont en usage dans tous les pays, particuli�rement le tri s�lectif des d�chets. C�est d�ailleurs sur cette question qu�a port� la communication de Andr� Jacques, qui a expliqu� les �tapes indispensables pour g�rer les d�chets, en allant de la collecte, jusqu�� l�inc�ration et la transformation des d�chets. Mais le conf�rencier est conscient de toute la difficult� de la wilaya d�Alger � mettre en place un syst�me de tri de d�chets, d�s lors que cela suppose un changement de comportements et de culture. �Le tri s�lectif doit intervenir progressivement, ce n�est pas possible de g�n�raliser le syst�me en une seule phase�, pr�conise-t-il. M. Tebbani, qui toutefois est rest� sur la d�fensive et croit que la capitale a retrouv� aujourd�hui sa propret�, souhaite b�n�ficier de l�exp�rience de l�ABP en mati�re de gestion financi�re des d�chets et comment peut se mat�rialiser l�intervention des soci�t�s de collecte des ordures et quelle est la place du priv� et du public dans cette gestion. Il ne va pas sans s�interroger sur la participation du citoyen dans cette gestion, notamment s�il y a une taxe � payer pour appuyer la politique des collectivit�s territoriales.