Dans un document transmis � l�Organisation internationale du travail (OIT), portant la signature de son secr�taire g�n�ral Abdelmadjid Sidi Sa�d, et dont nous avons obtenu une copie, l�UGTA demande � �l�OIT de militer pour que s�instaure une plus grande transparence dans les transactions financi�res et que soient encourag�es toutes les actions qui militent en faveur de l��radication des paradis fiscaux�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le document, intitul� �contribution de l�UGTA au processus de pr�paration du cadre strat�gique de l�OIT pour la p�riode 2010- 2015�, ajoute : �Aux Etats-Unis et plus r�cemment en Europe, les pays confront�s � cette situation de crise tentent de r�agir en venant au secours des banques en faillite.� �Les syndicalistes peuvent se poser quelques questions l�gitimes, � savoir : estce que les Etats ne renflouent pas les banques avec l�argent des contribuables qui sont d�abord des travailleurs et travailleuses ? Des sanctions financi�res sont-elles envisag�es ? Quelles mesures a-t-on pr�vues pour venir en aide � la principale victime de la crise qui est le travailleur ?�. Autant de questions soulev�es par Sidi Sa�d, qui est, par ailleurs, membre du conseil d�administration du BIT. Il a �t� indiqu�, aussi, que �les syndicalistes n��cartent pas les cons�quences de la crise financi�re � travers �une r�cession �conomique qui pourrait � son tour entra�ner une crise sociale�. �Une remise en ordre est n�cessaire, car il est � craindre que les effets de la crise perdurent. (�) Le plus urgent, nous semble-t-il, est de pr�coniser que l�OIT, � l�instar des autres institutions des Nations- Unies, forge rapidement une position face � cette crise. En r�affirmant ses principes fondateurs, l�OIT pourra peser de tout son poids et de sa cr�dibilit� afin que les Etats fassent en sorte que leurs syst�mes bancaires et financiers se r�tablissent et puissent fonctionner en prenant en consid�ration les imp�ratifs d�une �thique et d�une d�ontologie qui se concilient avec les objectifs de rentabilit�, explique-ton. Enfin, pour l�UGTA �et sans vouloir susciter de pol�mique�, � un moment o� la conjonction de toutes les institutions serait plut�t de rigueur, �il nous para�t pourtant utile, aux fins de favoriser l��mergence d�une union sacr�e plan�taire pour sauver les emplois et les entreprises, d��voquer l��trange silence de la Banque mondiale et du FMI, habituellement prolixes et imaginatifs lorsqu�ils sont appel�s � la rescousse des pays en d�veloppement �.