L�ch� au dernier moment par son compatriote Koenigsegg, Saab cherche d'urgence un repreneur. Le gouvernement su�dois a annonc� �tre en contact avec plusieurs investisseurs potentiels. General Motors peine d�cid�ment � �couler ses bijoux de famille. Alors qu'il avait sign� un accord pr�liminaire de vente avec Koenigsegg au mois de juin, le sp�cialiste su�dois de la supercar, qui s'�tait associ� au chinois BAIC (Beijing Automotive Industry Holding Company), a brutalement annonc� qu'il renon�ait � son projet de racheter Saab au g�ant am�ricain. Ce coup de tonnerre pour Saab arrive apr�s l'annulation surprise par GM de la vente d'Opel � l'autrichien Magna d�but novembre. Si GM s'est ravis� quant � sa filiale allemande (et son pendant britannique Vauxhall), un tel sc�nario reste difficilement envisageable concernant le panier perc� scandinave. Saab, qui esp�rait �tre tir� d'affaire, est donc aujourd'hui plus que jamais � la recherche d'un investisseur secourable. Fortement critiqu� par l'opposition et les m�dias, le gouvernement su�dois a refus� depuis le d�but toute prise de participation dans le constructeur, au risque de sacrifier 3 400 emplois chez Saab et potentiellement une dizaine de milliers chez les sous-traitants, dont les difficult�s risquent, selon le syndicat IF Metall, de se r�percuter sur Volvo. Contrairement aux m�dias nationaux qui ont d�j� enterr� la marque de Trollh�ttan, le secr�taire d'Etat � l'Industrie J�ran H�gglund ne c�de pas encore au pessimisme, annon�ant m�me �tre en contact avec de nouveaux repreneurs.