Le ministre d�l�gu� aupr�s du ministre de l�Int�rieur charg� des Collectivit�s locales, a d�clar�, jeudi, que le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale est �mort victime du devoir�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Interpel�, jeudi, sur la pol�mique qui oppose Noureddine Zerhouni � la famille Tounsi autour des causes de l�assassinat du Directeur de la S�ret� nationale, Daho Ould Kablia a r�pondu ne pas vouloir faire de �commentaire �. �Je n�ai pas de commentaire � faire. Le ministre (de l�Int�rieur) � eu une r�ponse. Il est responsable de toutes les structures qui d�pendent de son secteur. Le directeur de la S�ret� nationale a accompli ses fonctions avec courage, rigueur et humilit�. Il est mort victime du devoir. C�est tout ce que j�avais � dire�, a affirm� le ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales aupr�s du ministre de l�Int�rieur en marge de la s�ance pl�ni�re de l�Assembl�e consacr�e aux questions orales. Une d�claration qui intervient quelques jours apr�s celle de Noureddine Yazid Zerhouni qui avait estim� que le crime �tait � mettre sur le compte d�un �probl�me� entre Ali Tounsi et le colonel Choua�b Oultache. �L�assassinat a �t� commis sans qu�aucun t�moin ne soit pr�sent. Selon mon opinion personnelle, c�est un probl�me entre les deux hommes�, avait affirm� � la presse, lundi dernier, Noureddine Yazid Zerhouni. Des propos qui ont fait r�agir la famille de Ali Tounsi. Dans un communiqu� remis � la presse mercredi, elle a qualifi� de �tendancieuses et pr�matur�es � les d�clarations du ministre de l�Int�rieur. �L�assassinat de Si Ali Tounsi a donn� lieu � des appr�ciations tendancieuses et pr�matur�es. Ces commentaires, qui donnent un caract�re personnel aux motivations de l�assassin, ne peuvent laisser indiff�rente la famille du martyr Ali Tounsi qui s��l�ve avec force contre ce type de comportement. Il est affirm�, � travers toute la presse, que le crime a �t� �commis sans t�moins et qu�il s�agit d�un probl�me personnel�. Contrairement � ces affirmations infond�es, la famille du martyr tient � souligner, avec force, que ce dernier n�avait aucun probl�me personnel avec son assassin, ni d�ailleurs avec quiconque. En t�moignent de nombreuses marques de sympathie provenant de la soci�t� civile et plus particuli�rement de la classe dite populaire. Le d�funt a �t� assassin� froidement, l�chement et en toute conscience dans son bureau de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale, alors qu�il s�appr�tait � tenir une r�union avec les directeurs centraux. Il est mort �debout� dans son bureau, en patriote, au service de l�Etat, dans le cadre de la lutte contre la criminalit� sous toutes ses formes�, est-il indiqu� dans ce communiqu� de presse.