Après la démonstration de Liverpool face à Manchester City (3-0), l'une des premières questions posées à Jürgen Klopp concernait l'état de santé de Mohamed Salah. Sorti sur blessure avant l'heure de jeu, l'Egyptien semble souffrir des adducteurs. Un pépin physique qui préoccupe l'ensemble de l'environnement liverpuldien. Un constat qui illustre parfaitement l'importance prise par l'ancien de la Roma sur les bords de la Mersey. Recruté pour 40 M€, Salah est devenu l'atout offensif numéro un des Reds. «Mo se sent bien, mais nous devons surveiller ça», s'est contenté de répondre Klopp pour tenter de rassurer tout le monde. Il faut dire que Liverpool n'a pas envie de perdre sa star dans le money time de la saison. Auteur de l'ouverture du score et d'une passe décisive mercredi soir, Salah a été l'un des hommes du choc 100% british, confirmant ainsi l'énorme saison 2017/2018 qu'il signe sous le maillot rouge. Meilleur buteur et septième passeur de la Premier League (29 buts, 7 passes décisives en 31 matches), le natif de Najrij se montre également performant sur la scène européenne. Cinquième meilleur buteur (7 réalisations, 2 passes décisives) de la compétition, Salah n'avait jamais été aussi performant durant toute sa carrière. En effet, Il a été impliqué dans 49 buts en 42 matches de Liverpool, toutes compétitions confondues (38 buts, 11 passes). Bien placé pour retrouver les demi-finales de la Ligue des Champions, Liverpool se frotte donc les mains. Cependant, Klopp refuse de jouer le rôle de faiseur de miracles. «Même à Rome, il avait beaucoup d'occasions, peut-être qu'en Italie il finissait moins bien. Avec les Giallorossi, je pense que son point de référence était Dzeko. Peut-être qu'il avait besoin d'une saison de plus pour exploser, je n'avais rien à voir avec ça». Pourtant, la réussite de Salah à Liverpool a de quoi donner encore plus de regrets aux dirigeants de l'AS Roma qui n'ont pas pu profiter de l'effet Neymar l'été dernier. Vendu aux Scousers pour 40 M€, Salah aurait coûté bien plus cher…