Le ministère de l'Enseignement supérieur a décidé de prolonger les délais de dépôt de demande d'inscription en faveur des candidats en 1re année mastère pour le mois de septembre. S'exprimant en marge des travaux de la préparation de la rentrée universitaire 2018-2019, le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a révélé que «les demandes d'inscription en 1re année master ont été prolongées jusqu'à septembre prochain». Il précise, à ce propos, que lors de cette année, pas moins de 370.000 étudiants en master et 232.000 licenciés sont sortis. S'agissant de la nouvelle rentrée universitaire, le ministre a mis en avant les mesures prises par son département pour assurer le bon déroulement de toute la période d'inscription. A cet effet, il a annoncé le retrait de la phase des recours d'orientation des étapes d'inscription, afin les traités après l'enregistrement final au niveau des établissements universitaires. «Les recours des bacheliers qui n'ont pas été orientés selon leurs choix seront traités au niveau de leurs établissements universitaires à l'aide du logiciel ‘'Progres''», a souligné M.Hadjar. Dans ce sillage, il a indiqué que 1.750.000 nouveaux étudiants sont attendus lors de la prochaine rentrée universitaire, assurant que toutes les conditions sont réunies pour assurer le bon accueil de l'ensemble des nouveaux bacheliers. «Le ministère à mis en place 67.000 nouvelles places pédagogique et 45.000 nouveaux lits au niveau des établissements du pays», a-t-il assuré. En outre, Tahar Hadjar a assuré qu'aucun changement n'a été apporté sur les moyennes d'accès pour la plupart des spécialités, sauf pour les sciences politiques où elle a été baissée à 11/20. Ainsi, les moyennes sont comme suite : «15/20 pour les études en médecine, pharmacie, dentiste et architecture, 14,5 pour L'Ecole supérieure des enseignants, 14 pour vétérinaire et 13 pour l'école supérieure des sciences politiques», notant que pour les spécialités techniques de l'université de Bab Ezzouar, les moyennes sont les mêmes que l'année dernière. A ce propos, l'orateur a démenti les informations relayées par les médias quant à la suppression de certaines spécialités, à savoir l'informatique et la philosophie à l'ENS. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a révélé que le nouveau projet de loi d'orientation de l'enseignement supérieur va bientôt être soumis à l'assemblée populaire nationale (APN) pour son approbation. Ce projet vise, selon lui, à mettre en place une nouvelle méthode d'enseignement qui correspond mieux à la conjoncture actuelle du pays. Dans ce sens, il annonce la mise en place d'une commission indépendante chargée de la surveillance de la qualité de l'enseignement supérieur.