Grosse désillusion pour le MC Alger, éliminé sans gloire en phase des poules de la Ligue des champions d'Afrique. Même s'il s'est bien préparé en France pour la dernière droite de cette phase des poules, le Mouloudia n'a gagné aucun match dans les trois ultimes journées. Les camarades de Hachoud ont concédé trois défaites et un nul et ils ont été coiffées au poteau par les Sétifiens qui leur ont damé le pion, mardi, au stade du 5-Juillet. Le manque d'efficacité leur a joué un sale tour dans les rendez-vous décisifs de cette C1 africaine. La ligne avancée mouloudéenne n'a marqué que deux petits buts depuis la reprise de cette phase des poules en juillet. L'absence d'un chasseur de buts s'est fait cruellement ressentir. Nekkache et Souibaah ont brillé par leur mutisme. Seul Derardja a tiré son épingle du jeu en signant deux buts, dont un sur penalty. Bernard Casoni a réclamé le recrutement d'un avant centre supplémentaire, mais Kamel Kaci Saïd n'a pas trouvé l'oiseau rare. La venue de Chaïbi a été tardive. Le MCA rate son ultime objectif et perd tout, alors que le peuple mouloudéen pensait que son équipe fétiche allait tout écraser sur son passage. Les Mouloudéens rêvaient d'un doublé (championnat et Coupe d'Algérie) sur le plan national et d'une seconde étoile africaine, mais leur club ne renouera pas avec les titres cette année. C'est une grosse déception et un grand ratage vu les moyens financiers mis à la disposition de la direction du club par la Sonatrach. Casoni parle d'«échec collectif» Casoni et KSK sont sur la sellette. Ils sont les premiers responsables de ce fiasco total. Le technicien ne veut pas endosser seul la responsabilité de ce désastre. «Je pense que mes joueurs ont tout donné, et c'est l'expérience de nos adversaires qui a fait la différence dans cette rencontre. Nous avons encaissé le premier but à la cinquième minute de jeu, ce qui a faussé nos calculs, et bien qu'on ait essayé de revenir à la marque, d'autres erreurs ont été commises, ce qui nous a coûté un second but, qu'on a encaissé contre le cours du jeu. Après avoir réduit la marque, on a essayé d'égaliser, mais l'ESS était mieux organisée que nous. Notre échec est un échec collectif », a déclaré Casoni en conférence de presse, tout en se disant prêt à plier bagages. Tout le monde s'accorde à dire que la dégringolade des Vert et Rouge a commencé depuis le conflit né entre Casoni et Saifi. Ce dernier s'est retiré sans bruit du staff technique. Et la suite, tout le monde la connait...